Le magazine Eweek, qui rapporte l'information, rappelle que Red Hat Linux s'est éteint en 2004 tandis que la société a divisé sa stratégie en proposant une version gratuite du système baptisée Fedora ainsi qu'une édition professionnelle connue aujourd'hui sous l'appellation Red Hat Enterprise Linux. L'idée est de permettre à la communauté de tester et de chasser un maximum de bugs au sein de Fedora afin d'implémenter ensuite ces fonctionnalités dans la version professionnelle du système.
Robyn Bergeron, responsable du projet, explique que ces dix dernières années, la montée en puissance du logiciel libre a permis à Fedora de gagner en popularité. Les dix prochaines années seront consacrées à des tentatives d'automatisation pour certaines tâches. L'objectif est de réduire les efforts des développeurs afin qu'ils puissent davantage plancher sur la conception de nouvelles fonctionnalités ou corriger certains problèmes nécessitant une réflexion plus approfondie.
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