Google devrait redoubler ses efforts pour promouvoir ses Chromebook auprès du grand public mais également des professionnels.
Un système centré sur les usages web, l'idée est certes intéressante mais ne semble pas avoir convaincu les consommateurs. Trop novateurs ou inadaptés au marché, les Chromebook se présentent comme des netbooks accueillant le système ChromeOS lequel greffe simplement le navigateur web Chrome sur un noyau Linux. Après le lancement des premières machines en juin 2011, Acer n'aurait comptabilisé fin juillet que... 5000 ventes. Pour cette même période, Samsung affirmait avoir enregistré un chiffre inférieur à celui de son concurrent.
Un an plus tard, Google n'abandonne pas cette idée. Lors d'une conférence organisée par nos confrères américains GigaOM, Sundar Pichai, vice-président de Chrome, explique que le service Google Apps a été positionné sur le marché grand public mais également professionnel en amorçant une migration des PME vers des solutions hébergées. En lançant Google Drive, les ingénieurs ont ajouté un mécanisme de synchronisation à la suite bureautique et l'ensemble formera le système de fichiers des Chromebooks. Universités, municipalités ou PME, Google fait certes un peu d'ombre aux outils de Microsoft Office, mais cela signifie-t-il pour autant que les clients troqueront leurs machines sur Windows pour des Chromebooks ? C'est en tout cas la logique avancée par M. Pichai.
Dans les six mois à venir, Google lancera donc une nouvelle campagne à l'assaut des professionnels en plaçant le Chromebook comme principale extension à Google Apps. Dans le cadre d'un déploiement entreprise avec une gestion des comptes en ligne centralisée, l'homme explique : « selon nous le département informatique ne devrait pas avoir à toucher l'appareil. Vous pouvez prendre un millier de Chromebooks et les distribuer dans inquiétudes aux utilisateurs ».