Même si c'est moins vrai depuis la démocratisation du numérique, les salles de cinéma IMAX offraient initialement une grande immersion, avec des pellicules quatre fois plus grandes et donc des écrans plus proches et plus grands, voire parfois hémisphériques.
La réalité virtuelle, qui recouvre presque entièrement le champ de vision du spectateur, est donc le prolongement naturel de l'IMAX historique. Face aux salles IMAX numériques qui ne font pas mieux que certaines salles ordinaires, la VR ferait presque figure de retour aux sources.
IMAX expérimente ainsi des centres de réalité virtuelle. Il en ouvrira un premier à Los Angeles, c'est-à-dire à proximité d'Hollywood, puis une seconde en Europe, à Londres. Le PDG de la société a révélé dans un entretien accordé à L'Usine Digitale qu'ils étudiaient l'ouverture d'une salle en France, en partenariat avec Gaumont Pathé.
10 euros les 10 minutes
Voici la liste des informations communiquées à ce stade :- masques Starbreeze, à qui l'on doit le StarVR à 210 degrés (contre 110 degrés pour les HTC Vive et Oculus Rift)
- 10 à 15 « pods » par salle
- salles dessinées par le concepteur des Apple Store et des showrooms Tesla
- séances de 5 à 10 minutes
- environ 10 euros par séance
Le PDG donne en revanche un exemple qui s'inscrit parfaitement dans l'esprit des multiplexes modernes : il imagine proposer des séances de réalité virtuelle après une séance de cinéma, une sorte de produit dérivé. On pourrait par exemple piloter l'USS Enterprise entre amis en sortant d'un nouvel épisode de Star Trek.
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