© Ubisoft
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Chaque année, l’éditeur fixe les objectifs qui vont guider son année fiscale. Pour l’exercice 2021-2022, Ubisoft a décidé d’y intégrer les préoccupations environnementales actuelles et de les lier aux primes attribuées aux dirigeants.

La liste, préalablement établie, a été modifiée afin de faire coïncider les objectifs de respect de l’environnement de l’éditeur avec les bonus de fin d’année alloués au P.-D.G. Yves Guillemot et ses suppléants.

Un éditeur plus écoresponsable

Ainsi, Ubisoft a décidé de faire de l’impact environnemental lié à ses activités l’un de ses objectifs majeurs pour l’année à venir. Au travail sur de nombreux chantiers pour redorer son image, l’éditeur veut faire de l’environnement une transformation clé supplémentaire. Selon lui, face aux catastrophes écologiques et l’attention grandissante de nombreuses institutions, la question de la préservation de l’environnement est devenue critique dans l’esprit de la société.

Ubisoft souhaite donc intégrer cette préoccupation environnementale au sein de la vision stratégique et ambitieuse de l’entreprise, et de la rémunération de son P.-D.G. La société ambitionne de devenir neutre en carbone d’ici neuf ans, soit en 2030. De plus, elle souhaite continuer son progrès dans l’utilisation des énergies renouvelables en faisant passer son pourcentage de 73,5 à 100 %, et réduire ses voyages d’affaires d’au moins 20 %.

Soucieuse de faire perdurer ses équipements le plus longtemps possible, Ubisoft veut réussir à étendre la durée de vie de son matériel de deux ans, se munir d’appareils réduisant son empreinte carbone et limiter sa consommation électrique globale. Si elle s’est récemment investie dans la technologie blockchain, la société se dit consciente de l’impact environnemental de celle-ci et réfléchit à un équilibre entre ses ambitions technologiques et son engagement pour l’environnement.

Un objectif intégré aux primes annuelles

Initialement, cet objectif ne faisait pas partie des plans d’Ubisoft pour l’année fiscale 2021-2022. Il était prévu que les primes soient réparties de la manière suivante : 60 % en fonction du rendement fourni par Ubisoft à ses actionnaires, 20 % en fonction de la croissance du nombre mensuel d’utilisateurs actifs, et 20 % pour l’augmentation de la diversité de genres des équipes.

Malgré les discours dissonants sur les avancées de l’entreprise en matière d’équilibre entre les sexes et la diversité, Yves Guillemot avait assuré que des progrès considérables avaient été réalisés. Après quelques restructurations hiérarchiques, des départs et des licenciements, Ubisoft a pris la décision d’intervertir ces objectifs.

Néanmoins la société, qui souhaite faire en sorte que quasiment un quart des employés soit des femmes d’ici 2023, ne perd pas de vue ce thème et souhaite toujours faire de l’augmentation de la diversité des genres une priorité. L’entreprise réaffirme, au passage, que cet objectif a toujours sa place dans la question des primes attribuées aux cadres de la société, et qu’elle compte progresser sur le long terme dans ce domaine.