Mise à jour : jusque-là réservée au Japon, l'application officielle Pokédex de Nintendo est désormais disponible en Europe sur iPad, iPhone et iPod touch. Une version en français est disponible : elle coûte 1,79 euro, et intègre comme dans la version japonaise les Pokémon des derniers jeux sortis. Quatre packs supplémentaires sont proposés, au prix de 5,49 euros l'unité. Des tarifs sensiblement plus élevés que ceux pratiqués au Japon.
Publication initiale : 16 novembre 2012, 16h38.
Publication initiale : 16 novembre 2012, 16h38.
Pourtant frileux depuis toujours concernant les applications mobiles, Nintendo vient de lancer une version iOS de son Pokédex, tiré de sa franchise Pokémon. L'entreprise nippone frappe fort puisque non seulement l'application est payante, mais elle intègre également un système d'achat in-app.
Après Pokémon Say Tap, proposée l'année dernière gratuitement sur iOS et Android, mais pendant une durée limitée, Nintendo passe un nouveau cap : Pokédex iOS, pour le moment disponible uniquement au Japon, est visiblement prévu pour durer. Vendue 170 yens - environ 1,60 euro - l'application, développée par le studio Creatures Inc. qui appartient à Nintendo, permet d'accéder au catalogue virtuel qui recense tous les Pokémon, en lien avec la célèbre franchise de jeu.
La subtilité tient au fait que l'application de base ne recense que les Pokémon de la dernière génération de jeux - versions Blanche et Noire. Pour avoir les autres, il faut débourser des deniers supplémentaires : 4 packs sont proposés à 500 yens - 5 euros - chacun, ce qui fait considérablement gonfler la note de l'application.
Selon MacStories, il s'agit de la première application payante à la base qui intègre en plus le système d'achat in-app : ce dernier est généralement destiné aux applications gratuites, qui misent sur cet aspect pour offrir du contenu payant supplémentaire à ses utilisateurs.
Pour se lancer concrètement sur smartphone et plus précisément sur sa bête noire iOS, Nintendo choisit donc une stratégie très particulière, en ne proposant pas de jeu à proprement parler, et en misant sur le tout payant. Reste à savoir si les mobinautes japonais - le pays représente actuellement à lui seul 7% du chiffre d'affaire d'Apple - se prendront au (non) jeu.