Ces cartouches, également appelées Linkers, correspondent aux dimensions d'une cartouche de DS classique. Elles permettent de stocker sur une carte microSD des ROM de jeux DS pour ensuite les lancer sur la console portable, comme des jeux normaux : si certains joueurs s'en servent pour faire fonctionner des homebrews, des programmes tiers conçus par des développeurs, beaucoup exploitent également des copies pirates de jeux. Et comme la DS est facile à pirater par ce biais, Nintendo mène depuis des années une guerre contre les Linkers.
Le plus célèbre de ses produits est le R4, que Nintendo avait déjà réussi à bannir de plusieurs pays, dont la France, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne. Cette semaine, c'est au Japon, sa terre natale, que l'entreprise a finalement eu gain de cause, après plusieurs années de procédure.
Le ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie du Japon a ainsi annoncé que l'importation de cartouches R4 était désormais interdite, fermant la voie à ce type de linkers, dont la vente n'était déjà plus autorisée dans le pays : en mai dernier, un revendeur nippon avait même été arrêté, une première en la matière.
Une victoire presque symbolique pour Nintendo, puisque la DS est désormais dépassée par la 3DS : pour autant, les linkers sont, eux, toujours disponibles sur certains sites Internet.