C'est la deuxième victoire de Nintendo ce mois-ci : après la Hollande qui a condamné la semaine dernière 11 revendeurs de linkers - des cartouches permettant d'utiliser des logiciels de type homebrew sur une DS, mais employées plus généralement pour pirater des roms de jeux - c'est la Cour britannique qui vient de trancher en faveur de la firme japonaise.
Le tribunal anglais a en effet interdit aujourd'hui la commercialisation des linkers R4, l'une des marques les plus répandues sur le marché. Il est donc à partir d'aujourd'hui illégal d'importer et de commercialiser ce produit en Grande-Bretagne, et ce malgré les marques propriétaires Playables Limited et Wai Dat Chan qui ont tenté de faire valoir les bienfaits du R4 dans le monde du développement amateur sur la console portable.
« Nintendo encourage et favorise le développement de jeux et la créativité, et supporte vigoureusement les développeurs qui créent légalement des applications innovantes » a commenté l'éditeur japonais dans un communiqué au contenu très proche de celui déjà diffusé la semaine dernière. 100 000 dispositifs de piratage de jeux DS auraient par ailleurs été saisis au Royaume-Uni depuis le début de l'année dernière.
En France, le procès qui oppose Nintendo aux revendeurs de linkers est toujours en cours, après un renvoi en appel : on peut donc se demander si le tribunal français donnera toujours raison aux commerçant, alors que les Cours des autres pays semblent se ranger désormais majoritairement du côté de la firme japonaise. L'exception française ?