Le tribunal anglais a en effet interdit aujourd'hui la commercialisation des linkers R4, l'une des marques les plus répandues sur le marché. Il est donc à partir d'aujourd'hui illégal d'importer et de commercialiser ce produit en Grande-Bretagne, et ce malgré les marques propriétaires Playables Limited et Wai Dat Chan qui ont tenté de faire valoir les bienfaits du R4 dans le monde du développement amateur sur la console portable.
« Nintendo encourage et favorise le développement de jeux et la créativité, et supporte vigoureusement les développeurs qui créent légalement des applications innovantes » a commenté l'éditeur japonais dans un communiqué au contenu très proche de celui déjà diffusé la semaine dernière. 100 000 dispositifs de piratage de jeux DS auraient par ailleurs été saisis au Royaume-Uni depuis le début de l'année dernière.
En France, le procès qui oppose Nintendo aux revendeurs de linkers est toujours en cours, après un renvoi en appel : on peut donc se demander si le tribunal français donnera toujours raison aux commerçant, alors que les Cours des autres pays semblent se ranger désormais majoritairement du côté de la firme japonaise. L'exception française ?