Si le dernier volet de la franchise Dead Rising date de 2013, on n'avait pas revu Frank West en tant que personnage jouable depuis 10 ans. Pour les besoins de l'histoire, il s'est écoulé 16 ans entre l'épidémie initiale, démarrée à Willamette, et le moment où le reporter-photographe revient là où tout a commencé. C'est donc un Frank West plus vieux, plus aguerri mais bien loin d'être plus sage qui nous attend au moment où l'on prend la manette de la Xbox One entre nos petits doigts impatients de dérouiller du mort-vivant.
Et tu tapes, tapes, tapes
Autant le dire tout de suite : Dead Rising 4 ne laisse absolument aucun répit à partir du moment où l'on sort dans la fosse aux zombies. Les hordes s'annoncent plus grandes que jamais et le carnage annoncé n'en sera assurément que plus grand. La démo - la même qu'à l'E3, mais nous n'avions pas pu y jouer - propose une durée de 10 minutes pour compléter une mission de sauvetage. Frank a, à sa disposition, une hache qui projette des arcs électrique et une arbalète. Le niveau permet de mettre la main sur un pistolet plutôt classique, mais également sur une flopée d'armes contondantes, allant de la classique batte de baseball à l'épée magique qui permet de geler les zombies sur place, avant de les faire éclater en petit morceau.Les zombies sont très nombreux, et pour accomplir son objectif, Frank (et donc le joueur) doit se frayer un chemin dans la masse. Si esquiver les morts-vivants pour aller plus vite peut être une option, comme il s'agit tout de même de Dead Rising, on nous invite surtout à un carnage en règle. Notre reporter préféré disposera de l'arsenal classique de la franchise, mais également de nouvelles armes et véhicules, dont les développeurs nous laissent pour le moment la surprise.
La démo permet cependant d'enfiler une exosuit qui rend temporairement Frank surpuissant : outre le fait de lui permettre de réaliser un carnage à mains nues, elle lui permet également de manier des armes très improbables, tel un panneau de signalisation fraîchement arraché du sol. Une telle puissance ne dure cependant qu'un temps, et un fois la batterie de l'exosquelette à plat, Frank reprend sa “forme” normale.
Selfies et combinaisons d'armes
Notre hands-on a été complété par une présentation de nouveautés par les développeurs de Capcom Vancouver, qui nous ont dévoilé quelques autres aspects du jeu. Au programme, un mode infiltration qui passe par l'appareil photo de Frank : une fois activé, il permet de se faufiler derrière un ennemi isolé, et après avoir pris un petit selfie délirant, le reporter porte le coup fatal à son adversaire. Les selfies peuvent également être pris n'importe quand et rapporte des points s'ils sont réussi. Enfin, l'appareil photo est également utile pour glâner des indices lors des missions.Autre ajout de taille : la possibilité de combiner deux armes pour réaliser des combos dévastatrices. Une bonbonne de gaz et un fusil à pompe forment un duo explosif, tandis qu'une machine à granités attachée à l'exosuit permettent de congeler les zombies avant de les exploser violemment. Un délire qui s'étend également aux véhicules, mais on ne nous a pas montré d'exemple, encore une fois pour ne pas gâcher la surprise !
La foire aux défouloirs
Côté superficie, on nous annonce une taille similaire au terrain de jeu de Dead Rising 4, mais « plus dense », c'est à dire avec plus de lieux à explorer. Le jeu dispose d'un nouveau centre commercial de deux étages plus un sous-sol « où vous allez passer beaucoup de temps pour tout explorer » nous assurent les développeurs.Plus beau, plus inventif, avec plus de zombies et de nouvelles variétés d'ennemis, Dead Rising 4 s'annonce assurément détonnant. Reste que, pour le moment, on en sait pas vraiment ce qui nous attend au-delà de ce gameplay délirant et bien bourrin. Certes, les survivants à secourir sont de retour, on peut donc s'attendre à ce que les manœuvres de Frank influencent le cours de l'histoire, mais pour avoir plus de détails, il faudra probablement attendre, à ce stade, la sortie du jeu en décembre prochain.