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Atteindre une espérance de vie de 120 ans en employant la blockchain, telle est l'ambition de la Logevity Science Foundation qui consacre à son projet un budget équivalent à un milliard de dollars.

Acceptant également les dons en crypto-monnaie, cette Fondation suisse se donne un cap de dix ans pour accélérer la recherche dans ce domaine et, surtout, trouver une application concrète.

La blockchain employée pour augmenter l'espérance de vie humaine

La Longevity Science Foundation a une ambition concrète, celle d'améliorer l'espérance de vie humaine, et le tout en bonne santé. Et pour ce faire, elle compte bien miser sur la technologie. En effet, avec un budget donné pour les dix prochaines années atteignant près d'un milliard de dollars, cet institut suisse, créé par un consortium regroupant des experts en biotech', des cliniciens et diverses autres institutions œuvrant sur la longévité de la vie humaine, souhaite faire de la blockchain un atout maître.

« La Fondation a créé un mécanisme unique et transparent pour stimuler la recherche sur la longévité précoce dans le monde entier et assurer une participation massive du public à la prise de décision », a déclaré le Dr Zhavoronkov, membre du Visionnary Council et conseiller en biotech' sur les questions liées à la blockchain chez Longenesis. Auprès du Coin Telegraph, Garri Zmudze, directeur associé de LongeVC, explique que « la blockchain peut déverrouiller des centaines de téraoctets de données hospitalières non structurées pour une analyse plus approfondie, surtout si elle est associée à l'intelligence artificielle. »

Mais elle ouvre aussi l'accès à diverses technologiques qui pourraient permettre de faire avancer ces travaux dans quatre domaines différents : la médecine personnalisée, l'intelligence artificielle, la thérapeutique et le diagnostic prédictif. Autant de facteurs clés pour réduire la mortalité et permettre d'accroitre l'espérance de vie.

L'enjeu final pour l'institut est d'appliquer des travaux de médecine théorique à la vie réelle : « En identifiant et en finançant les avancées les plus prometteuses, la Fondation cherche à résoudre l'un des problèmes les plus urgents de la science et de l'applicabilité de la médecine de la longévité : l'inégalité radicale dans l'accès et la compréhension des traitements axés sur la longévité ».

Un comité scientifique dédié à l'évaluation des candidatures

Andrea B. Maier, membre du Visionary Board et co-directrice du Center for Healthy Longevity au National Université de Singapour, déclare notamment que « le projet de la Longevity Science Foundation permet l'accélération rapide de la science fondamentale concernant la longévité humaine et sa traduction vers les essais humains et la pratique clinique. Dans cinq ans, la longévité en bonne santé n'existera pas seulement en tant que concept éprouvé en laboratoire, mais fera également partie de la vie de chacun ».

Et pour ne pas perdre de temps, la Fondation est conseillée par un groupement scientifique, dirigé par Evelyne Bischoff, spécialisée en médecine interne et en oncologie, composé entre autres d'Andrea B. Maier, Eric Verdin, Matt Kaeberlein et Alex Zhavoronkov. Ce conseil scientifique doit notamment, grâce à son expertise, évaluer la qualité des candidatures qui vont être soumises à la Fondation. Les projets seront notamment « jugés sur leur solidité technique et leur impact potentiel sur la longévité humaine ».

Et vous, aimeriez-vous vivre jusqu'à 120 ans ?