L'origine du feu remonte à longtemps avant Jésus Christ. Pourtant, nous sommes bien souvent démunis sans les outils « modernes » que sont le briquet et l'allumette. Heureusement pour nous, un spécialiste de la survie en conditions hostiles est là pour nous rappeler les principes de base de l'oxydoréduction.
Dans son expérience, l'individu en question s'est pourvu d'un citron, de pointes de zinc, d'attaches parisiennes en cuivre et de fil d'un métal conducteur. Il presse le citron avant de planter dedans les pointes et les attaches, à distance régulière, avant de relier ces dernières par un fil conducteur. Il ne reste plus qu'à mettre en contact les deux extrémités de ce dispositif pour mettre le feu à un tas de combustible facilement inflammable.
Explications : cette expérience est très connue sous le nom de « pile au citron ». En effet, les réactions chimiques qui rentrent en jeu ici sont celles qui interviennent dans les piles que vous connaissez et prennent le doux nom de réactions d'oxydoréduction.
Les clous de zinc ont le rôle de réducteur, c'est à dire qu'ils cèdent facilement des électrons à l'oxydant que représente le jus de citron (couple H
Les ions positifs ainsi créés s'accumulent autour de la plaque de cuivre, où ils sont réduits, captant ainsi des électrons (pour produire du dihydrogène). Une anode où sont créés des électrons, une cathode où ils sont utilisés : vous voilà en possession d'une pile avec laquelle vous pouvez créer un joli court-circuit.
L'énergie générée par la différence de potentiel est alors convertie en chaleur au niveau du combustible et permet d'allumer le feu.