L'ESA nous en montre un peu plus sur la mission Asteroid Impact
La Terre croise, chaque année, la route de milliers de petits astéroïdes qui se désintègrent dans l'atmosphère, sans faire de dégâts (et en offrant, pour les chanceux, l'opportunité de faire un vœu). Mais parfois, l'objet est de taille plus importante, et les conséquences sont plus fâcheuses.
Il y a trois ans, la ville de Chelyabinsk, en Russie, a subi l'explosion, dans le ciel, d'un astéroïde dont la masse fut estimée à dix mille tonnes. L'énergie dégagée avait soufflé des vitres, blessant au passage des habitants. Plus loin de nous, le 30 juin 1908, la Sibérie centrale a été l'hypocentre d'une explosion encore plus importante, soufflant une forêt sur un rayon de 20 kilomètres et engendrant des dégâts sur une centaine de kilomètres.
C'est ce genre d'événements, et d'autres plus catastrophiques encore, que la NASA et l'ESA veulent éviter avec la mission AIDA. Son rôle ? Tester un impact sur un astéroïde afin d'observer comment il serait possible d'en dévier la trajectoire.
Cette mission se déroule en deux phases. La première consiste à envoyer (doucement) le petit robot Mascot-2, capable étudier la composition de Didymoon, un petit astéroïde de 170 m de diamètre qui tourne autour de Didymos, qui mesure quant à lui près de 700 m de diamètre. Ce sera le premier robot de l'ESA à se poser sur un objet spatial depuis Philae.
Puis le satellite placé en orbite autour de Didymos enverrait un engin sur Didymoon (cette fois à grande vitesse). Mascot-2 devra alors recommencer ses mesures, afin d'observer l'effet de l'impact sur l'astéroïde.
Dans cette vidéo, l'ESA nous explique plus en détail le rôle du petit robot, qui montre par ailleurs l'équipement dont il sera pourvu. Cette mission devrait débuter en 2022.
Mes domaines de prédilection ? Les ordinateurs portables et les SSD ! Mais de temps à autre, je m'autorise quelques infidélités pour des boîtiers, des alimentations ou des solutions de refroidissement, tests dont je suis particulièrement friand. Je déteste l'expression "Le mieux est l'ennemi du bien" (notamment lorsqu'il s'agit de rendre mon PC silencieux), les livreurs qui arrivent sans bordereau et les coups de pieds de Polo sous le bureau. J'aime réussir mes photos-produit, améliorer les protocoles de test et cocher la case "Public" de notre interface d'édition. Féru de football, je m'essaie également à la photographie à mes heures perdues et ne recule jamais devant une petite partie de poker. Le tout saupoudré de beaucoup, beaucoup de musique.
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !