Jusqu'à présent, les calculs quantiques étaient cantonnés à des problèmes de cryptographie et des expériences purement mathématiques. Cette semaine, Google et une équipe de chercheurs ont donné une autre dimension à cette nouvelle façon de calculer, en produisant la première représentation de l'énergie d'une molécule de dihydrogène grâce à un dispositif utilisant des qbits.
La molécule de dihydrogène (H
Pour un ordinateur classique, cela peut prendre beaucoup, beaucoup de temps. Une simulation numérique traditionnelle est particulièrement coûteuse, même pour une petite molécule comme H
C'est précisément ce à quoi se sont attelés les chercheurs, qui ont montré dans leur publication que leur algorithme reposant sur des qbits présentait des résultats tout à fait probants, qui permettent d'envisager le travail sur des molécules de tailles supérieures.
Ce sont ainsi des réactions entières qui pourraient être explorées, et ces nouveaux moyens pourraient permettre de valider, ou de découvrir les moyens les plus efficaces de produire telles ou telles molécules. Avec des implications dans de très nombreux pans de l'industrie.
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