L’ingénieur principal de Lotus, Richard Hill, a donné quelques informations complémentaires sur la future supercar électrique de la marque, la Lotus Evija.
Employé de Lotus depuis 1986, Richard Hill est responsable de l’aérodynamique et de la gestion thermique, et supervise la conception des nouveaux modèles. Il a participé par le passé au développement des vélos de course de la marque.
L’Evija respire l’air qu’elle doit traverser
Au cours d’une interview publiée par Lotus, Richard Hill détaille sa vision de l’aérodynamisme de la nouvelle supercar de la marque. Selon l'ingénieur, l’objectif est de guider le flux d’air au plus bas à l’avant de la voiture pour le faire émerger vers le haut à l’arrière de celle-ci.
Le travail d’aérodynamisme est tellement poussé que, pour lui, la comparaison entre l’Evija et ses concurrentes se résume à une image pour le moins parlante : « C'est comme comparer un avion de chasse au cerf-volant d'un enfant ».
La carrosserie de la future Lotus est ainsi conçue pour aspirer l’air comme si elle le respirait. Elle l’avale par son spoiler avant pour le guider à travers la coque puis le relâcher à l’extérieur par l’arrière, tout en profitant de toute la force d’appui ainsi produite. Son aileron arrière est pilotable et adapte sa position pour produire davantage d’appui sur le train arrière.
Le châssis moulé en une unique pièce de fibre de carbone assure une grande rigidité et permet de forcer le flux d’air à suivre le meilleur cheminement possible pour augmenter l’appui dynamique. À cela s’ajoute la légèreté de la matière, qui n’a pas grand intérêt en tant que telle pour l’aérodynamisme, mais qui permet d’augmenter l’adhérence de la supercar.
Source : Motor1.com