Le dernier véhicule thermique de la marque sera présenté l’année prochaine. Les motorisations des futures Lotus seront ensuite exclusivement électriques.
C’est le défi que doit relever Phil Popham, P.-D.G. de Lotus. Il disposera pour cela de toutes les ressources techniques et financières de Geely, qui détient la marque anglaise depuis 2017.
« Simplifiez, puis ajoutez de la légèreté »
Cette phrase de Colin Chapman, fondateur de la célèbre marque en 1952 a été le fil conducteur de Lotus au cours de plusieurs décennies pour produire des voitures aussi mythiques que performantes. Toutefois, créer un véhicule électrique est loin d'être une sinécure, d'autant plus que la batterie est, à l’heure actuelle, l’antithèse de la légèreté dans le monde automobile.
Cependant, l’idée est bien ancrée dans le plan marketing de la marque, Evija, sa première hypercar électrique, s’en faisant témoin, ne serait-ce que par la signification de son nom qui signifie « le premier qui existe » - et sous-entendant donc qu'elle est la première d'une longue série.
Lotus a depuis le début pris le parti de ne pas produire de véhicules hybrides, qui ne correspond pas du tout à la philosophie d’une hypercar. Cumuler le poids d’une voiture thermique classique avec une motorisation électrique complémentaire, en plus de son pack de batteries est une hérésie pour la marque, et une aberration face à la performance.
Evija, un premier pas vers l’avenir
Pour ses premiers pas dans l'électrique, Lotus a donc présenté sa Lotus Evija en 2019. Elle sera produite à seulement 130 exemplaires et commercialisée à un prix compris entre 1,5 et 2 millions d’euros.
Ce tarif élevé renvoie en fait à une promesse forte : des performances et une tenue de route ahurissante, d’après l’ingénieur en chef de Lotus, Richard Hill qui avait d’ailleurs évoqué l’Evija et ses concurrentes en ces termes : « C'est comme comparer un avion de chasse au cerf-volant d'un enfant ».
Autant dire que Lotus n’a pas le droit à l’erreur après une telle comparaison. Forte de 1 973 chevaux (1 471 kW) et capable d’abattre le 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes, les performances sont là.
Richard Hill a d’ailleurs récemment insisté sur le remarquable travail aérodynamique réalisée par son équipe et garantissant une tenue de route extraordinaire à la première Lotus électrique de l’histoire.
Source : InsideEVs