Le géant chinois Baidu a annoncé cette semaine le déploiement de son minibus autonome. Au Japon, les premiers circuleront dès le début de l'année 2019 dans les grandes villes.
Depuis l'Europe, et même dans son pays, en Chine, on voit surtout Baidu comme le Google asiatique. Son moteur de recherche n'est autre que le quatrième site le plus visité au monde, derrière les indétrônables YouTube, Facebook et Google, et devant des poids lourds comme Yahoo, Instagram, Twitter ou Wikipedia, excusez du peu.
Mais ce n'est pas pour ses activités sur Internet que Baidu fait l'actualité, puisque la firme chinoise va lancer son minibus Apolong au Japon dès l'année prochaine. Ce dernier, autonome, peut fonctionner sans chauffeur. Baidu a annoncé, ce 3 juillet 2018, avoir atteint le cap des 100 unités de production.
Évitement d'obstacles, une IA activée par la voix... l'Apolong est un bus intelligent
En partenariat avec le constructeur chinois d'autobus King Long, la plate-forme Apollo de Baidu a mis au point le premier bus L4 entièrement automatisé. Apolong, son nom, va dans un premier temps être commercialisé dans quelques-unes des villes géantes de l'Empire du Milieu, comme Pékin, Shenzhen ou Xiongan.A new milestone in #autonomousdriving as we begin volume production of China's first commercially deployed fully autonomous bus 'Apolong' powered by @ApolloPlatform & @KingLongBuses, with 100 units ready to hit the road today! #BaiduCreate2018 #Mobility #DriverlessCars pic.twitter.com/Hn9PGEHoNH
— Baidu Inc. (@Baidu_Inc) 4 juillet 2018
Et après avoir entamé sa conquête du marché « local », Baidu, associée à SB Drive fera parader son Apolong dans quelques villes japonaises au début de l'année 2019. Tokyo fait partie de celles-ci.
Sur un plan plus technique, Apolong a une capacité de 14 places. L'engin est capable d'effectuer des opérations de conduite autonome dignes de la science-fiction, comme l'évitement d'obstacles et la descente et la montée automatique des passagers. Il est aussi équipé d'une IA activée par la voix, destinée à une réelle interaction entre l'homme et le véhicule.
Dans un premier temps, le minibus sans conducteur humain sera employé à de simples tâches, comme le fameux dernier kilomètre sur des sites touristiques, ou des aéroports.