La légendaire formule WH-1000X de Sony rempile pour une cinquième édition ! Le casque Bluetooth à réduction de bruit a clairement révolutionné le genre ces dernières années, amenant ce type de produit à maturité face à Bose, encore hésitant sur la partie Bluetooth, et une concurrence qui était loin de proposer un tel degré d'isolation phonique. Après un classique mais très bon WH-1000Xm4, Sony a l'occasion d'enfoncer le clou ici, avec ce nouveau WH-1000Xm5.
La marque ne fait pas les choses à moitié, puisqu'elle retravaille totalement le design et optimise (sur le papier) l'approche technologique de son WH-1000X. Suffisant pour justifier la hausse de prix conséquente (420 euros, contre 380 euros pour le WH-1000Xm4 au lancement) ? C'est ce que nous allons voir dans ce test.
Meilleurs prix
- Isolation toujours au top
- Confortable
- Richesse de l'ergonomie
- Bonne construction
- Sonorité puissante et maitrisée
- Amélioration technologiques subtiles mais bien présentes
- Autonomie
- Un effort écologique
- Hausse du prix
- On attend encore plus d'ambition sur le son
- Non-pliable (et housse plus volumineuse)
- ANC parfois hésitant
Adieu le pliage, bonjour la modernité
Le design du Sony Wh-1000Xm5 perturbera immanquablement les puristes de la marque. S'il ne l'avoue pas, il est clair que le constructeur japonais s'est inspiré du Bose Headphones 700 et autres Bowers & Wilkins PX7, des casques épurés et non-pliables, pour son nouveau produit.
La forme de ce WH-1000Xm5 est particulière, mais franchement réussie, car plus allégée que les autres versions de la gamme presque aérienne. Notons que notre modèle de test, équivalent des précédentes versions « crème », est certes esthétique mais risque de vieillir plus vite que la déclinaison tout en noir.
Le changement majeur ici est l'intégration d'un couple branches + arceau nettement plus fin, relié au casque par le haut des coques ovoïdes. Ce système d'accroche, placé dans la coque, permet d'être bien plus discret, plus élégant, mais va également manger cette place dans le volume de la coque, d'où quelques concessions (notamment sur la taille du transducteur).
Avec ce nouveau design il n'est plus possible de replier le casque, on peut seulement le mettre à plat. Second défaut, cette position à plat ne s'effectue que vers l'avant. En portant le casque autour du cou, impossible de rabattre les oreillettes vers le corps (seulement vers l'extérieur). Comme Bose avec son Headphones 700, Sony a donc prévu une housse de transport rigide, qui peut légèrement s'aplatir (comme un soufflet) une fois vide. Reste que le volume occupé est supérieur à celui des housses de WH-1000Xm3 et WH-1000Xm4.
La construction du WH-1000Xm5, sans être vraiment premium, est légèrement plus haut de gamme que celle des anciennes versions. Le toucher du casque est doux (très légèrement granuleux), il ressemble moins à de la « gomme », et la sellerie en similicuir est de bonne qualité. Fini les petits claquements de la structure, notamment grâce à l'accroche des branches et l'absence de pivot (pour le pliage). La marque parvient à un résultat extrêmement sérieux, pourtant tout en légèreté (250 grammes).
Notons par ailleurs le petit effort écologique fournit par Sony, qui utilise du plastique recyclé pour la structure, chose qui va de pair avec un packaging entièrement en carton et papier (0 % plastique).
Niveau confort, malgré le repose-tête plus fin, le WH-1000Xm5 ne fait pratiquement aucune concession. Votre serviteur est rapidement sujet aux maux de tête si la pression est trop prononcée, or cela n'a pas été le cas ici, même sur les longues sessions d'utilisation. Bien sûr, cela peut dépendre des utilisateurs. Tout le reste est excellent. Les coussinets sont un brin plus fins, mais cela ne modifie pas l'aération (presque nulle) ni la pression sur les oreilles. On peut seulement regretter que les coussinets ne soient plus remplaçables.
Fiche technique Sony WH-1000Xm5
Type de casque | Fermé |
Forme | Circum-aural |
Poids | 250g |
Sans-Fil | Oui |
Type de casque | Fermé |
Taille des transducteurs | 30mm |
Type de transducteur | Transducteur dynamique |
Forme | Circum-aural |
Pliable | Non |
Contrôle du volume | Sur le casque |
Micro | Oui |
Poids | 250g |
Sans-Fil | Oui |
NFC | Oui |
Bluetooth | Oui |
Version bluetooth | 5.1 |
Liaison filaire | Jack 3.5mm |
Longueur du câble | 1.2m |
Assistant vocal | Google Assistant - Google, Alexa - Amazon |
Distance transmission | 10m |
Autonomie | 30h |
Connectique de charge | USB Type C |
Batterie amovible | Non |
Codecs Bluetooth | SBC, AAC, LDAC |
High-Res audio | Oui |
Bande passante (Fréquence Mini) | 4 Hz |
Bande passante (Fréquence max) | 40 KHz |
Réduction de bruit active | Oui |
Ergonomie : un excellent air de déjà-vu
Sony a depuis longtemps fait son choix entre tactile et boutons. La marque opte, pour toutes les commandes de navigation, pour une zone tactile placée sur la coque droite.
Celle-ci déclenche la pause et la lecture avec une double tape, le réglage de volume se fait via un balayage vertical, et la navigation dans les pistes par un balayage horizontal. La précision de ces commandes nous semble encore supérieure à celle du WH-1000Xm4. Plus aucune erreur ou absence de réponse lors de notre test. À défaut d'être parfait, ce choix ergonomique est réussi.
En outre, il est toujours possible, comme sur le WH-1000Xm4, de couvrir la coque du plat de la main afin de déclencher le mode Ambiant (et en baissant le volume presque à 0). Là encore, ce mode parait très légèrement plus réactif qu'auparavant.
Bien sûr, une doublette de boutons ( sur la tranche gauche) reste de la partie. Le premier, plus court, permet l'allumage, l'extinction, l'appairage, et indique le niveau de batterie (appui court). Le second permet de basculer entre les différents modes de réduction de bruit. Par défaut, seuls les modes ANC et Son Ambiant sont disponibles, une habitude de plus en plus répandue sur les produits Bluetooth (casques et écouteurs True Wireless), qui nous semble un peu stupide. Reste qu'il est possible d'ajouter le mode ANC off à cette liste dans les réglages de l'application Sony Headphones.
On ne peut bien sûr pas oublier la présence de capteurs optiques, qui permettent de détecter si le casque est retiré ou replacé. Sur ce point, Sony abandonne les capteurs particulièrement proéminents de la précédente version, pour une disposition invisible, dont la réactivité progresse encore.
Comme toujours, l'application Sony Headphones est au cœur de l'expérience, laquelle se démarque largement des Bose et Sony par un nombre de réglages et personnalisations conséquent. Tout ou presque est possible en matière d'automatisation de l'ANC, de réglages sonores et ergonomiques, etc.
Le WH-1000Xm5 ne marque cependant pas de réelle nouveauté par rapport à la précédente mouture. L'application se présente sous la forme de quatre onglets, tous affichant en permanence le niveau de batterie du casque :
- Etat : permet d'afficher la piste en cours de lecture et d'accéder au contrôle adaptatif du son. Ce dernier permet à la fois au casque d'adapter la réduction de bruit à la situation (principalement la position du corps du porteur), ou en fonction de zones géographiques plus ou moins précises, définies par l'utilisateur. En pratique, cette réduction adaptative est efficace, mais pas toujours pertinente lors des changements d'état. Comme souvent, l'idéal reste le réglage manuel.
- Son : le véritable centre de l'application, dans lequel il est possible de définir le mode de réduction de bruit, d'activer le Speak To Chat, d'utiliser les égaliseurs (5 bandes), d'activer l'optimisation 360 Reality Audio, de définir le mode de connexion (priorité à la qualité sonore ou à la connexion), et d'activer ou non le très trouble traitement sonore DSEE Extreme.
- Système : l'onglet permet de gérer de nombreux points d'ergonomie, comme l'activation du Multipoint (ce qui coupe nécessairement la connexion en LDAC), ou encore l'activation/désactivation de la zone tactile.
- Services : onglet très secondaire pour le moment, il permet d'associer des services à certaines actions. Pour le moment, seul le Spotify Tap semble activé. Il permet, via 2 ou 3 appuis sur le bouton ANC, de lire automatiquement une playlist Spotify. Ne boudons pas notre plaisir, puisque cette petite fonctionnalité est la seule vraie nouveauté par rapport au WH-1000Xm4.
S'il stagne, en ne proposant pas de nouveautés marquantes, le Sony WH-1000Xm5 reste, sans trop de mal, le casque le plus complet du marché en termes d'ergonomie. Face aux systèmes trop verrouillés d'Apple et Bose (même s'ils sont en progrès), et aux applications rarement bien pensées des autres concurrents, le WH-1000Xm5 et son ainé WH-1000Xm4 restent les références du casque Bluetooth à réduction de bruit active.
Connectivité : LDAC, Multipoint, et un rendez-vous raté
Depuis le WH-1000Xm4, Sony évite Qualcomm comme la peste, et intègre des puces Mediatek, tout aussi performantes en pratique, mais qui coupent le constructeur de l'univers AptX et ses dérivés. Est-ce grave ? Pas vraiment. Pour une meilleure stabilité et une meilleure autonomie, le codec AAC est là. Pour une meilleure qualité sonore, LDAC est bien sûr de la partie. Reste qu'il y a eu une légère régression depuis le WH-1000Xm3, qui acceptait tous les codecs Bluetooth.
Rien à dire ou presque sur le reste, le Sony intègre à la fois le Multipoint (à activer dans l'application), utilisable hors LDAC, ainsi que les systèmes d'appairage rapide Google Fast Pair (Android et Chromebook) et Swift Pair (Windows 10 et 11).
Android 13 approchant, il est dommage de ne pas avoir intégré, même via une future mise à jour, le standard Bluetooth LE Audio. Si celui-ci n'existe encore sur aucun casque ou écouteur, il devrait arriver avant la fin de l'année. De fait, ce modèle de technologie premium aurait clairement eu intérêt à prendre les devants, ne serait-ce que pour marquer le coup, d'autres acteurs risquant désormais de passer devant Sony.
Sans surprise, la stabilité de la connexion et la portée du casque, particulièrement en AAC, sont presque parfaites. Sony maîtrise ces éléments depuis longtemps, aucun problème ici. Comme toujours, il vaut mieux privilégier le codec AAC ou SBC en environnement vraiment compliqué, le LDAC étant toujours aux limites du Bluetooth.
Une isolation encore en très léger progrès, quand elle le décide
Huit microphones au programme (quatre par côté), soit de quoi proposer un résultat encore supérieur aux précédents WH-1000X ? Oui et non. Sans donner de chiffres, Sony promet une meilleure atténuation, en particulier dans les médiums et les aigus.
Effectivement, bien que tout soit subtil, peut-être en partie à cause des nouveaux coussinets, le WH-1000Xm5 semble très légèrement meilleur que ses prédécesseurs pour isoler les voix et autres bruits légèrement sifflant (identique sur les basses). On sent tout de même que l'industrie se heurte à un plafond technologique, qui ne permet plus que de grappiller 1 ou 2 dB çà et là. Ce n'est pas un problème, puisque cette isolation est déjà plus que suffisante dans tous les cas. Le Sony est aussi bon qu'un Airpods Max, et déjà très isolant sans ANC.
Toutefois, cette isolation dépend parfois du bon vouloir du casque. En effet, même sans activer de mode adaptatif, le WH-1000Xm5 module son atténuation en fonction du bruit environnant. Il parait ainsi analyser en permanence, apprendre même (si l'on en croit le discours sur l'« IA » de Sony). Aussi dans certaines situations le modèle réagit bien, dans d'autres il devient plus efficace seulement après quelques minutes. Il va sans dire que le concept de mesure (au bruit rose aléatoire) n'est plus vraiment pertinente car non-révélatrice du potentiel du casque. Cette réduction de bruit est donc encore meilleure qu'avant, mais quand le casque l'a décidé. Par moment, les anciens peuvent faire mieux.
Notons le progrès effectué sur le mode Ambiant, loin d'être aussi naturel que sur le casque Apple, mais plus réussi que sur les anciens Sony. Réglé au maximum, il atténue les sons médiums et aigus de manière assez constante et plutôt légère, ce qui permet de garder une bonne intelligibilité, avec forcément un léger voile. Autre progrès ici, l'utilisation d'une structure anti-vent plutôt efficace devant les microphones. L'effet du vent est presque inexistant en mode ANC, et très bien géré en mode Ambiant. Aucune saturation n'est à déplorer avec un vent modéré. Au-dessus des 30 ou 40 km/h, cette saturation peut arriver, mais sans trop de casse.
Ultime amélioration supposée de cette structure multi-microphonique, le mode main-libre capte la voix de manière vraiment naturelle en milieu calme. Le résultat est équilibré, précis, avec tout de même quelques artefacts sur les phonèmes sifflants.
En milieu bruyant, l'atténuation des bruits extérieurs est vraiment réussie. Presque rien de déborde, en particulier dans les sons constants (type ronronnement de moteur). La voix reste intelligible, mais clairement plus aussi naturelle et claire. On sent que les algorithmes de réduction de bruit débordent un peu trop. Le WH-1000Xm5 reste dans le haut du panier, mais se fait toujours battre par le Bose Headphones 700 dans ce registre.
Autonomie constante
Sony n'a rien promis de plus que sur le WH-1000Xm4 en matière d'autonomie, l'endurance est donc annoncée à 30 heures en mode ANC, et 40 heures sans ANC. En ANC, nous sommes effectivement parvenus autour des 30 heures d'utilisation (un peu plus sur iPhone que sur smartphone Android) sous codec AAC. Forcément, le codec LDAC réduira l'autonomie de quelques heures (généralement 25 ou 30 % sur un casque Bluetooth).
La performance n'est donc pas la meilleure du marché, mais reste au-dessus de la moyenne. Sony fait clairement mieux qu'Apple et Bose sur ce point clé. Autre avantage, la recharge rapide permet de récupérer environ 3 heures d'autonomie après 3 minutes de charge.
Sonorité : fait un peu mieux, mais sans ambition
Nous serions mauvaise langue si nous disions que le design est la seule nouveauté majeure du produit. Sony a également intégré un tout nouveau transducteur, cela après plus de quatre années d'inertie. Forcément, on s'attendait à ce que la marque remette vraiment les pendules à l'heure, et démontre son savoir-faire audiophile. Au lieu de ça, Sony, à notre grande surprise, passe d'un transducteur de 40 mm (la norme) à un petit transducteur de seulement 30 mm (surface environ 1,77 fois plus petite), une taille habituellement réservée aux produits d'entrée de gamme.
Le constructeur tente bien sûr de rassurer le public, en expliquant que son transducteur est plus haut de gamme, notamment grâce à l'utilisation d'une nouvelle membrane recouverte de fibre de carbone.
Le résultat est-il à la hauteur ? Disons que Sony fait effectivement mieux dans certains secteurs. Le transducteur, tout en étant plus petit, est en effet légèrement meilleur techniquement. Tout est dans la nuance, mais il y a malgré tout un changement.
Sans surprise, la signature sonore est globalement la même qu'auparavant, avec une légère évolution. Loin d'être équilibré, le Sony WH-1000Xm5 montre une accentuation marquée (voire très marquée) dans les basses, que tout le monde n'appréciera pas. Sur ce point, l'ancien WH-1000Xm4 apparaissait plus ample, mais avait tendance à déborder un peu plus. La différence est vraiment subtile, et le WH-1000Xm5 ne corrige pas l'habitude de Sony à venir grappiller sur les bas-médiums.
Le changement le plus marquant est probablement à chercher dans les haut-médiums/aigus. Le WH-1000Xm5, bien que toujours oscillant dans ce registre, parvient à un meilleur résultat, notamment en mettant davantage les voix en avant. Les styles vocaux, en particulier, témoignent du son plus agréable du WH-1000Xm5, qui parvient à rendre les sons type « f » ou « s » moins sibilants. Ce rendu des voix s'accompagne d'un son général un peu plus clair, plus percutant, choix qui nous parait plutôt pertinent dans l'ensemble, car il laisse les éléments d'un morceau mieux respirer.
Cela reste à double-tranchant, puisque quelques morceaux et styles paraîtront plus agressifs. Si la comparaison est difficile, il semble effectivement que le WH-1000Xm5 soit supérieur techniquement au m4.
Plus que jamais, le haut de gamme Sony propose un son d'une bonne polyvalence, détaillé, réglé afin d'être assez spectaculaire et ample, mais qui n'échappe pas à quelques écueils. Le casque ne possède pas la richesse dans les basses d'un Airpods Max, ni l'ampleur et la maîtrise audiophile d'un Aonic 50, mais il parvient à combler les lacune de ses adversaires (haut-médiums, qui sont vraiment en retrait chez Apple, et le petit manque de dynamisme chez Shure).
Cette qualité sonore est globalement la même dans tous les modes de réduction de bruit, y compris en filaire. Comme souvent, le mode filaire passif (casque éteint) est plutôt catastrophique, servant davantage à dépanner qu'autre chose. Le son est alors assez mou, et les aigus en mode montagnes-russes.
Satisfaisant ? Pas vraiment. La qualité reste très bonne d'une manière générale, excellente pour un modèle 30 mm, mais Sony a clairement joué petit bras ici. Qui sait ce qu'aurait pu donner un transducteur 40 mm vraiment haut de gamme ? Une signature sonore encore plus « intelligente » ? Une aération encore supérieure ? La question reste entière.
L'avis de Clubic
Année après année, la formule Sony reste encore et toujours la plus complète et la plus efficace du marché. Certes ce WH-1000Xm5 n'apporte presque aucune nouveauté à la formule, mais il introduit tout de même quelques améliorations technologiques, et surtout un design plus moderne que les WH-1000Xm3 et WH-1000Xm4, permettant à la gamme de ne pas rester figée.
Confortable, bien construit, extrêmement complet, très isolant, et avec une sonorité très emphatique mais réussie, Sony a pourtant un peu de mal à justifier les 40 euros de plus que coûte le WH-1000Xm5 par rapport au WH-1000Xm4 à son lancement. Ce dernier, un peu plus brut dans son design, n'est pas si loin de son successeur en termes de qualité.
Il y a toujours une place à prendre pour la concurrence qui ferait mieux… mais ce jour n'est pas arrivé, et le WH-1000Xm5 reste à l'heure actuelle le casque Bluetooth ANC le plus proche de la perfection.
- Isolation toujours au top
- Confortable
- Richesse de l'ergonomie
- Bonne construction
- Sonorité puissante et maitrisée
- Amélioration technologiques subtiles mais bien présentes
- Autonomie
- Un effort écologique
- Hausse du prix
- On attend encore plus d'ambition sur le son
- Non-pliable (et housse plus volumineuse)
- ANC parfois hésitant
14 novembre 2024 à 14h25