© Meta
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Meta lance une campagne de communication appelée « Impact will be real » pour dévoiler les applications du metaverse dans le monde réel.

Dans une note sur son blog, Meta explique que son metaverse, qui n'en est qu'à ses balbutiements, pourrait d'ici 10 ans avoir des impacts concrets sur le monde réel. Ne s'interdisant aucune piste, l'entreprise imagine déjà des applications dans des domaines aussi vastes et variés que la médecine, l'éducation, ou encore le champ politique.

Horizon Worlds, une infinité de possibilités selon ses créateurs

Meta a lancé, ce lundi 5 septembre, une campagne nommée « Impact will be real », dont l'objectif est d'informer le public des applications concrètes d'Horizon Worlds dans le monde. Après avoir assuré en introduction que son metaverse serait développé sous le contrôle et avec le concours de décideurs politiques et de partenaires industriels, la firme a entrepris de décrire les possibilités qu'offrirait son univers virtuel dans le futur. Un futur qu'elle estime atteindre dans une dizaine d'années.

Sans développer outre mesure, les auteurs de ce billet de blog expliquent ainsi que le metaverse pourrait par exemple servir à des professeurs d'histoire, de mathématiques, ou encore d'architecture en leur fournissant un support visuel efficace. Ils voient également des possibilités dans le domaine de la médecine, en permettant de se former sans risque ou d'effectuer une opération chirurgicale à distance. En gros, c'est pour toute la société civile que l'entreprise imagine des applications, et des conséquences sociales et économiques.

Se basant sur les chiffres de croissance de la téléphonie mobile, les auteurs de l'article sur le blog de Meta estiment que l'univers virtuel pourrait contribuer à hauteur de 440 milliards de dollars au PIB de l'Europe d'ici dix ans.

Des prévisions soumises à condition

La confiance des équipes de Meta envers ce projet aux dimensions gargantuesques est probablement puisée dans celle de Mark Zuckerberg. Car avec un investissement de 10 milliards de dollars par an, des milliers de personnes embauchées uniquement pour ce projet et une communication personnelle presque exclusivement consacrée à Horizon, le patron de Meta tente de mettre toutes les chances de son côté. Jusqu'à entraîner son entreprise dans le premier trimestre de recul de ses revenus depuis sa création.

Pour l'instant, et cela encourage sûrement la campagne de Meta, le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne prend pas vraiment. Trois mois après son lancement aux États-Unis, seul 0,1 % des Américains y étaient inscrits malgré l'intense communication autour du metaverse. Quant à son arrivée en France, seule la terrible image partagée par Zuckerberg lui-même pour en faire l'annonce a réellement fait réagir.