C'est au mois d'août dernier que Skype a entamé les premières démarches pour son entrée en bourse. Cependant l'arrivée du nouveau PDG Tony Bates, anciennement vice-président de Cisco Systems, a repoussé les projets de la société pour le second semestre de cette année. Skype envisagerait cependant d'autres alternatives et serait en discussion avec différentes multinationales.
Selon une source rapportée par l'agence de presse Reuters, le fondateur et PDG de Facebook Mark Zuckerberg aurait effectivement participé à des discussions internes relatives à un éventuel rachat de la société Skype. Les deux parties ont précédemment signé plusieurs accords. Le logiciel Skype, permettant d'effectuer des appels gratuitement ou à moindre coût, a récemment annoncé l'implémentation des interfaces de programmation du géant communautaire. Ainsi, il est non seulement possible de suivre le fil d'actualité de ses amis mais également d'envoyer des messages ou passer des appels sur leur numéro. Les deux entreprises croisent aussi leurs bases de données. Si vos contacts utilisent la même adresse mail pour leurs comptes Skype et Facebook, l'application vous proposera de les ajouter directement en amis sur Skype. Certaines rumeurs spéculent également sur la possibilité prochaine de passer des appels en visiophonie directement depuis Facebook.
Du côté de Google, une seconde source rapporte que la société souhaiterait créer un partenariat commercial. Il ne s'agirait donc pas véritablement d'une acquisition mais d'une « joint-venture ». La technologie et la popularité de Skype permettrait alors d'étendre plus rapidement le service Google Voice déjà implémenté sur le réseau de Sprint Mobile aux États-Unis et attendu en Europe l'année prochaine. Pour l'heure Google se place en tant que concurrent à Skype et propose une gamme de tarifs en fonction de la destination vers laquelle l'internaute souhaite établir une communication depuis le service Gmail.
La société Skype est évaluée entre 3 et 4 milliards de dollars, un chiffre qui pourrait s'élever d'un milliard supplémentaire après une entrée en bourse.
