Vous avez une trottinette électrique Xiaomi de modèle Mi 365 ? Alors vous allez peut-être devoir renvoyer votre appareil au constructeur, pour votre sécurité.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) fait savoir que Xiaomi rappelle plusieurs lots de ses trottinettes électriques Mi 365 vendues en France.
Un risque de chute et de blessure grave
L'organisme explique en effet qu'un défaut de fabrication sur ce modèle pouvait entraîner des accidents causant « fracture de membres », « commotion cérébrale » et « autre blessure externe ». Xiaomi, comme la DGCCRF, exhortent les consommateurs en possession d'une trottinette concernée par cette défaillance à cesser toute utilisation du produit.La marque et l'administration française font savoir que les unités représentant un risque comportent des crochets en alliage d'aluminium dans le mécanisme de pliage. Une vis de fixation de la colonne de direction peut être desserrée ou refusée et la colonne peut ainsi « s'épuiser ». Dans ce cas, les probabilités d'une perte de contrôle ou de chute sont très élevées.
Xiaomi répare les trottinettes défectueuses
Sont concernés par le rappel les lots de trottinettes suivants : 16133/00541209-16133/00544518 et 16133/00541209-16133/00544518. Xiaomi indique que si vous avez acheté votre véhicule de mobilité urbaine par les voies officielles entre septembre 2017 et octobre 2018, celui-ci souffre « probablement » du défaut.Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page « Avis de Sécurité » du site de Xiaomi et scrollez jusqu'en bas. Dans la partie « Programme de réparation », vous pourrez entrer le numéro de série de votre Mi 365, que vous trouverez au préalable sur l'étiquette collée en bas de la trottinette, après les lettres « SN » (Serial Number).
Le système vous indiquera alors si votre appareil est considéré comme défectueux et s'il est éligible au programme de réparation. Si c'est le cas, des instructions vous seront envoyées par mail dans les 72 heures pour renvoyer le produit. La réparation sera bien évidemment gratuite.
Source : Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes