Trottinettes électriques : 16 opérateurs lorgnent le juteux marché parisien

Grégoire Huvelin
Publié le 19 mars 2020 à 18h37
Trottinette électrique

Lancé en décembre 2019 par la mairie de Paris, l'appel d'offres relatif aux trottinettes électriques en free floating est arrivé à son terme mercredi 11 mars à midi. Si aucune liste de candidats n'a été officiellement publiée, le journal Les Échos, visiblement très informé de la situation, croit connaître le nom de 11 opérateurs.

Un juteux marché à exploiter, 16 candidats et seulement trois opérateurs retenus : le secteur des trottinettes électriques disponibles en libre-service traverse une période charnière à Paris. Car, à compter du milieu de l'année 2020, la majorité des entreprises actuellement présentes au sein de la Ville Lumière devront plier bagage pour laisser place à un trio sélectionné par la mairie de Paris.


Une rude concurrence

Cette dernière a en effet lancé un appel d'offres officiel fin décembre, lequel a pris fin mercredi 11 mars à 12h. Durant cette période, pas moins de 16 sociétés ont déposé leur dossier pour tenter de décrocher le gros lot, apprend-on dans les colonnes des Échos. Si la municipalité n'a pas souhaité révéler la liste des candidats, le média français en compte déjà 11, selon ses propres informations.

Lime trottinette électrique

Lime, Bird, Pony, Comodule, Spin (Ford), Bolt (ex-Taxify), Free Now (propriété de BMW/Daimler), Voi, Tier, Dott et JUMP (propriété d'Uber) : ce dernier s'est par ailleurs allié à Cityscoot (absent de la liste) pour mettre en exergue ses deux-roues zéro émission directement sur l'application de la start-up française, qui ne devrait donc pas jouer des coudes dans cette bataille. Leur partenariat ne prendra effet qu'en cas de victoire de JUMP, de toute évidence.

Résultats fin avril ou début mai

Comme l'indiquait l'équipe d'Anne Hidalgo en décembre, les postulants feront l'objet d'une sélection selon trois critères principaux : responsabilité environnementale (40 % de la note), sécurité des usagers (30 % de la note), gestion, maintenance et recharge du parc (30 % de la note). Attendus pour fin avril ou début mai, les résultats couronneront trois opérateurs autorisés à exploiter 5 000 trottinettes chacun pendant deux ans.

Source : Les Échos
Grégoire Huvelin
Par Grégoire Huvelin

Amoureux des mots, couvreur poker à mes heures perdues et inlassablement animé par les nouvelles technologies qui façonneront notre avenir.

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Commentaires (3)
molotofmezcal

Je ne comprends pas vraiment l’intérêt, le marché se serait régulé tout seul. Surtout pour un bail de deux ans.
Qu’on veuille limiter l’impact de la voiture individuelle je comprends et ça a du sens, mais des nouvelles mobilités légères (quand bien même les trottinettes stationnent mal) non.
Et du coup, concernant les flottes de vélo ou de scooters électriques, c’est la même chose ou englobées par les mêmes prestataires ?

Titi2018

au final l’écologie (bashing!!) est devenu plus important que la sécurité… dans quel monde on vie!!!

tubezleb

Pourquoi en selectionner 3? Et pas un seul?

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