La Swatch Touch Zero One sera la première montre de l'horloger suisse à disposer de fonctionnalités connectées. Destinée aux amateurs de beach volley, elle intègre un compteur de pas mais également de statistiques de jeux, ainsi qu'un écran tactile, le tout pour un prix d'environ 130 euros. Une montre destinée à une niche, mais qui ne devrait pas être la dernière prévue par Swatch, loin de là.
Car il semble bien que l'annonce récente des Apple Watch ait mis le feu aux poudres. Cette semaine, Nick Hayek, le PDG de Swatch Group, a communiqué sur ses ambitions en matière de montres connectées. Plusieurs autres sorties sont planifiées pour les prochains mois : la Zero Two l'hiver prochain, la Zero Three pour le printemps 2016 et la Zero Four pour les jeux olympiques de Rio.
Le NFC et l'Omega
Mais Swatch ne compte pas se contenter de proposer des montres connectées vraisemblablement destinées aux sportifs. La marque compte également connecter des gammes de montres plus prestigieuses, dont l'Omega. Ici, pas d'écran tactile ou de podomètre prévus, mais une intégration de la technologie NFC, permettant notamment le paiement sans contact. La gamme Swatch, beaucoup plus accessible grâce à ses cadrans en plastique, est également concernée par la démarche.De là à dire que Swatch compte concurrencer Samsung, LG, Apple et les autres, il y a un pas à ne pas franchir. « Nous n'avons pas vocation à lancer un téléphone portable accroché au poignet » a déclaré Nick Hayek.
Début 2014, le PDG de Swatch Group considérait la montre connectée comme une « opportunité » : « si les gens qui n'ont pas l'habitude de porter quelque chose à leur poignet commencent à utiliser une soi-disant montre intelligente, alors nous pouvons certainement les convaincre rapidement d'essayer une belle montre à la place ». Une démarche qui n'est pas sans rappeler celle de l'entreprise française Whitings, dont la montre connectée Pop, sans écran et avec des aiguilles, fait beaucoup parler d'elle ces derniers temps.