Dans l'ombre d'Apple et de ses annonces tapageuses en matière de santé, FitBit s'emploie à faire avancer la recherche médicale. La firme spécialisée dans la création de montres et bracelets connectés a fait savoir qu'elle proposerait désormais à ses utilisateurs de partager leurs données avec le NIH (l'Institut américain de la santé) en vue d'aider la recherche.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme "All of Us". Initié en mai dernier par la marque, il vise à recueillir et étudier les données d'au moins un million d'utilisateurs pour permettre une meilleure prévention des maladies graves ou d'autres soucis de santé plus bénins.
Analyser pour mieux prévenir...
Basées sur l'analyse minutieuse de l'hygiène de vie des participants au programme - qui auront préalablement autorisé FitBit et surtout le NIH à utiliser leurs données -, les recherches de l'institut tendent à mieux comprendre et cerner les processus qui mènent au développement de certains problèmes de santé.Les montres et bracelets de FitBit, destinés aux sportifs de tous horizons, devraient permettre au NIH d'étudier un large panel de profils, correspondant à des utilisateurs ayant des habitudes sportives et modes de vie variés. Visiblement soucieux de ne pas disperser les données de ses clients aux quatre vents, FitBit assure que des mesures de sécurité seront mises en place pour protéger la vie privée des participants à son programme "All of Us".
Apple et Microsoft également très engagés sur le secteur médical.
Si les ambitions d'Apple en matière de santé sont quelque peu refrénées en France, la firme investit massivement sur ce secteur, notamment au travers de ses différentes Apple Watch. Avec le lancement de son Apple Watch 4, dernière version de la célèbre tocante connectée, la marque a ainsi déployé un suivi logiciel du rythme cardiaque permettant de détecter des irrégularités et de recommander, le cas échéant, à l'utilisateur de consulter un médecin.Plus discrètement peut-être, Microsoft s'implique aussi dans le secteur médical. Récemment, Carlo Purassanta (président de la filiale française du géant de Redmond), indiquait que le domaine de la santé était attentivement suivi par la firme, qui (comme le note BFMBusiness) est la seule entreprise étrangère à s'être vue accorder la la certification nécessaire à l'hébergement des données de santé en France.