Alors qu’elle devait attribuer deux contrats d’alunissage pour la mission Artemis, la NASA a finalement retardé cette décision de deux mois.
En effet, en mai dernier, SpaceX, Blue Origin et Dynetics ont été choisies par l’agence spatiale pour développer l’alunisseur qui enverra la première femme sur notre satellite. Chacune des agences avait 10 mois pour convaincre la NASA.
L’administration Biden prend son temps
Mais finalement, elles n’auront pas de réponse avant le 30 avril prochain. La NASA explique que ce changement de calendrier va permettre aux firmes de développer davantage leur système, mais également lui fournir plus de temps pour évaluer les différents alunisseurs. L’agence précise qu’elle pourrait rendre son verdict avant la nouvelle date annoncée.
Ce nouvel emploi du temps n’est une surprise pour personne. Il semblerait en effet que l’administration Biden soit moins pressée que la précédente en matière de conquête spatiale. Se concentrant sur la pandémie et le réchauffement climatique en priorité, le nouveau gouvernement n’a pas encore donné ses objectifs en matière de politique spatiale et n’a toujours pas nommé le remplaçant de Jim Bridenstine.
Tout porte ainsi à croire que la deadline très serrée fixée à 2024 par Donald Trump pour retourner sur la Lune sera repoussée, ce qui n’est pas forcément une mauvaise idée…
Source : The Verge