TESS

Le chasseur d'exoplanètes orbital TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) a rempli sa mission initiale, après avoir découvert 66 planètes
extraterrestres au-delà de notre système solaire et 2 100 candidates probables, qui doivent encore faire l'objet d'examens scientifiques, annonce la NASA dans un communiqué.

Petit télescope spatial positionné en orbite elliptique autour de la Terre, TESS a été lancé en avril 2018. Sa mission ne prendra pas fin et elle
continuera sa recherche de nouvelles exoplanètes au moins jusqu'en
septembre 2022.

La méthode de transit pour découvrir de nouvelles planètes

C'est trois mois après son lancement que la mission de TESS démarra véritablement. Pour découvrir des exoplanètes, le télescope spatial utilise la « méthode de transit » qui consiste à détecter indirectement la présence d'une ou plusieurs exoplanètes en mesurant l'affaiblissement de luminosité émise par leur étoile. Le passage d'une planète devant son étoile est nommé transit, à l'inverse de l'éclipse. C'est la méthode utilisée par Kepler.

TESS utilise quatre caméras, précise la NASA, pour couvrir des secteurs du ciel de 24 par 96 degrés durant un mois à chaque occurrence. Le télescope aurait couvert 75 % des cieux durant ses deux années en service. La première année fut consacrée à treize secteurs du ciel sud et la seconde au ciel nord. Au total, donc, le télescope a permis de découvrir 66 planètes extraterrestres confirmées et 2 100 candidates.

TOI 700d, la grande découverte de TESS

TESS a déjà produit des résultats fascinants. Au début de l'année, TESS a découvert sa première planète de taille terrestre en zone habitable.
Cela signifie que la planète en question, TOI 700d, fut la première à réunir les conditions nécessaires à la vie : un diamètre égal ou presque à notre planète et une orbite dans la zone de leur étoile rendant possible la présence d'eau liquide.

La mission prolongée de TESS pourra être aussi prometteuse. Si le télescope suivra le même ordre, en se déplaçant du sud au nord, il observera également la région de l'écliptique.

Des modifications ont également été apportées au téléscope durant ces dernières années pour capturer et analyser les données. Les « caméras de la sonde capturent désormais une image complète toutes les 10 minutes, trois fois plus vite que lors de la mission principale », précise le communiqué de la NASA. Par ailleurs, un nouveau « mode rapide » permet de mesurer la luminosité de milliers d'étoiles toutes les vingt secondes.

Source : NASA