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La société Google exerce-t-elle un peu trop de pression sur les standards du Web ? En tout cas, les propositions du géant californien ne font pas l'unanimité parmi les éditeurs de navigateurs.

On le sait, Google Chrome est certainement l'un des navigateurs les moins sécurisés du marché. Pour faire face à la firme de Mountain View, les concurrents misent d'ailleurs très précisément sur la protection de la vie privée. C'est le cas de Mozilla Firefox, Brave ou encore le navigateur couteau suisse Vivaldi.

Une API controversée

Ces mêmes acteurs s'opposent à la mise en place d'une nouvelle interface de programmation baptisée Web Environment Integrity API au sein de Chromium. Google explique que cette dernière permet de s'assurer que le système utilisé par l'internaute est « digne de confiance ».

Les ingénieurs de Chrome précisent qu'il s'agit de mieux lutter contre les bots spam les sites Web, de mieux sécuriser les transactions financières ou encore de pouvoir placer des copyrights. Pour ce faire, cette interface remonte au site Web visité un certain nombre d'informations sur la configuration matérielle ou le système d'exploitation utilisé par l'internaute. Libre ensuite au site Web d'autoriser ou non son accès.

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Un Internet à deux vitesses ?

Au-delà de la collecte d'informations constituant une forme de fingerprinting, les opposants à ce nouveau jeu d'API estiment que ce dispositif pourrait créer un Internet à deux vitesses avec certains internautes interdit d'accès à plusieurs sites. Et puis… qui souhaite voir l'implémentation de DRM sur le Web ?

Mozilla appelle à un Web ouvert, c'est-à-dire avec des sites accessibles quel que soit le navigateur utilisé. Pour éviter ce décalage, cela forcerait donc Mozilla et Apple à intégrer cette API au sein des moteurs Gecko et Webkit pour finalement standardiser une forme de verrou numérique sur le Web.

Source : Neowin

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