Les utilisateurs de Brave peuvent se réjouir : outre bloquer les publicités et autres scripts, protéger la vie privée et partager ses revenus publicitaires, le navigateur annonce également une consommation d'énergie réduite ainsi qu'une utilisation de mémoire bien moindre par rapport à Google Chrome.
Toujours avec l'objectif de démontrer les multiples raisons d'adopter le navigateur basé sur Chromium, les équipes de recherche en performance de Brave continuent leur série de publications visant à évaluer les performances du navigateur.
Brave : toujours plus haut
Les derniers tests en date comparent Brave à Chrome afin de déterminer leur consommation de mémoire. Les résultats sont bluffants puisque, avec ou sans bloqueur de publicités (AdBlock Plus et uBlock Origin), Chrome se révèle être 33 à 66 % plus gourmand que Brave en mémoire alors que les tests ont été réalisés avec les mêmes paramètres et matériels.Les ressources en mémoire sont précieuses, surtout pour une utilisation sur ordinateur portable ou smartphone. Bien que la version standard de Google Chrome ne nécessite que 200 Mo de mémoire, ses paramètres par défaut pour accéder aux sites web ne lui permettent pas de réduire significativement sa consommation. Ben Livshits, chercheur en performance pour Brave, annonce justement dans un entretien avec CNET que la grande partie des économies de mémoires « résulte du blocage des annonces et des trackers gourmands en ressources qui fourmillent dans les sites populaires, en particulier des actualités ».
Une réduction notable surtout sur les sites chargés en annonces
Pour Microsoft Edge, Firefox, Chrome ou encore Opera et Vivaldi, la réduction de la consommation de mémoire est une priorité, surtout face à la flambée de sites web utilisant de plus en plus JavaScript. Brave vient de prendre une bonne longueur d'avance avec la publication de ses tests.Néanmoins, il faut savoir que les équipes de recherche en performance de Brave ont uniquement réalisé ses tests sur des sites surchargés en annonces et autres pisteurs. Ainsi, Ben Livshits a tenu à préciser : « Les pages propres, telles que Gmail ou Wikipédia, utiliseraient actuellement la même quantité de mémoire que sur Chrome ».