Au travers de ce rapport les analystes précisent aussi : « il est intéressant de noter que les applications Apple prennent une part plus importante sur cette liste », en ajoutant que les utilisateurs d'un Mac ne sont plus aussi protégés qu'avant.
Malgré l'engouement général autour du navigateur Google Chrome, il s'agit pourtant de celui ayant enregistré le plus de failles critiques en 10 mois. Au total Bit9 en a répertorié 76. Les versions 6.0.472.59 et 7.0.517.41 permettent par exemple à un hacker d'effectuer une attaque par déni de service. Le développement du projet Chromium est relativement rapide et Bit9 ajoute que la plupart des éditeurs de la liste ont corrigé ces problèmes. Il n'empêche qu'à l'aube de la sortie de Chrome OS, Google se serait bien passé de cette publicité.
En seconde position du top 10 nous retrouvons le navigateur d'Apple Safari avec 60 vulnérabilités répertoriées sur la même période. Le moteur de rendu WebKit, dans les moutures 4.x, 4.1.2 et 5.x avant la version 5.02 permet à une personne malintentionnée d'exécuter du code à distance ou des attaques DDoS avec une simple page HTML. Une dizaine de failles ont été listées pour la version mobile de l'application sur les versions antérieures à iOS 4.1.
Toujours sur cette même période, la suite bureautique Microsoft Office comportait pour sa part 57 failles critiques contre 54 pour Adobe Reader et Acrobat, 51 pour Firefox et 32 pour Internet Explorer (6 à 8). Pour retrouver la liste dans son intégralité, rendez-vous ici.