Pour l'édition mobile du navigateur Chrome, Google s'inspire du mode Turbo inventé par Opera Software, c'est-à-dire en proposant de compresser les pages Web sur un serveur distant avant de les retourner à l'internaute. Cette nouveauté permet donc d'économiser de la bande passante pour les utilisateurs ne disposant pas d'un forfait data illimité.
Cette technologie fut dévoilée en bêta au mois de mars 2013 et selon Google le poids d'une page serait divisé par deux. Outre une compression des fichiers HTML, CSS et JavaScript, toutes les images seront converties au format WebP. En plus d'une réduction du poids de la page Web, Google effectue une vérification de celle-ci via la technologie Safe Browsing.
Toutefois en activant cette option, il faudra accepter que l'ensemble du trafic HTTP soit redirigé vers un serveur de Google. La société explique que les cookies sont effacés des journaux, lesquels ne sont pas associés au compte Google et seront supprimés après six mois. Notons en outre que la compression ne fonctionnera pas sur les connexions de type HTTPS ainsi que les sessions « incognito ».
Sur iOS, Chrome permettra en outre de traduire à la volée une page Web, A l'instar de la version classique du navigateur, Google identifie automatiquement la langue du site Internet visité et, après avoir géo-localisé l'internaute, propose de lui retourner une traduction dans sa langue.
Enfin sur Android, il sera possible d'épingler un site en particulier à son écran d'accueil. Google précise que certains se comporteront de manière autonome et disposeront de leurs propres fenêtres listées dans le gestionnaire d'applications en cours d'exécution.