En exploitant ces différents bugs, l'homme a conçu un site Internet classique proposant de créer une liste de tâches simplement en dictant ces dernières. Dans un premier temps, il est nécessaire d'autoriser le site à exploiter le microphone de l'ordinateur. Toutefois, après avoir désactivé cet accès et quitté le site en question, le navigateur, encore ouvert, est toujours capable d'enregistrer les propos de l'internaute au sein d'un pop-up discret ouvert en arrière-plan. De son côté, Chrome n'indique pas que le microphone est toujours actif
M. Ater explique avoir rapporté le problème à Google au 13 septembre 2013. Moins d'une semaine plus tard, les ingénieurs de Google ont identifié cette vulnérabilité et conçu un patch en fin de mois. Toutefois, « le temps passe et le correctif n'a toujours pas été déployé sur les machines des internautes », affirme le développeur. Selon la firme de Mountain View, l'interface de programmation respecte les standards et « rien n'a encore été décidé ». Toutefois, selon Tal Ater en octobre 2012, le W3C aurait déjà défini la marche à suivre pour empêcher ce type de comportement.
Le code source de cet exploit a été publié au sein du répertoire GitHub. Reste à savoir si Google déploiera un correctif dans sa prochaine version stable. Retrouvez ci-dessous une vidéo (en anglais) illustrant l'exploitation de ces bugs :