La prochaine mise à jour du navigateur de Google, dont le déploiement est prévu pour le 16 octobre, empêchera toutes connexions sur des sites qui n'exécutent pas un certificat HTTPS à jour.
En plus d'être le bourreau des sites en HTTP, le navigateur qui s'accapare la plus grosse part du marché avec environ 750 millions d'utilisateurs va également s'en prendre à des centaines de sites en HTTPS dont le certificat n'est pas à jour.
HTTP et HTTPS sont dans un bateau, HTTP tombe à l'eau
Google compte sur la grande popularité de Chrome pour propulser l'utilisation du certificat HTTPS. Le navigateur de la firme de Mountain View est en effet le navigateur web le plus utilisé dans le monde depuis 2012. Début 2018, il a atteint un record avec plus de 60 % de parts de marché pour le navigateur web et près de 57 % pour le navigateur mobile (selon StatCounter), et se place ainsi très loin devant Safari et Mozilla.Rappelons que le protocole HTTPS est une amélioration du HTTP (le S pour « sécurisé »). Le protocole sécurisé utilise en effet une couche de chiffrement SSL ou TLS qui permet de « crypter » les données que vous envoyez vers un site internet. L'algorithme de chiffrement est couplé à un certificat d'authentification du site visité fourni notamment par les navigateurs web.
Cette nouvelle pourrait donc marquer la fin des sites en HTTP, du moins sur le navigateur de Google ! Pour le moment, Chrome se contente de donner des indications visuelles concernant les sites non sécurisés en HTTP.
La prochaine version de Chrome joue donc très clairement la carte de la sécurité, Google à par ailleurs commencer sa chasse aux extensions malveillantes qui devront être supprimées d'ici le 1er janvier si elles ne répondent pas aux règles du Chrome Web Store.