Du coup, le gouvernement a dû se fendre d'une communication pour expliquer que malgré les risques de sécurité et pour des raisons de coûts de migration, la version 6 du navigateur de Microsoft restera celle utilisée. Des patchs seront bien appliqués mais aucune mise à jour vers une version plus récente ne sera faite.
La réponse apportée par le gouvernement sonne donc comme un déni des règles élémentaires de sécurité informatique puisqu'il estime que « tous les logiciels complexes auront toujours des vulnérabilités et nos adversaires seront toujours motivés pour tenter d'en tirer un bénéfice. Faire des patchs réguliers et des mises à jours nous défendra des dernières menaces en date ».
On se demande donc comment vont faire les autorités du pays pour continuer de faire fonctionner leurs services. IE6 n'est en effet plus conforme aux standards actuels du Web et gère mal voire plus certaines technologies récentes. D'un autre côté, le gouvernement estime qu'en ne choisissant pas IE8, il reste à l'abri des vulnérabilités 0-day.
De toute manière, cette politique aura une fin programmée puisque Microsoft a annoncé qu'il cesserait de proposer des patchs de sécurité pour Internet Explorer 6 en avril 2014...