© Neuralink
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Neuralink vient d'annoncer qu'elle était autorisée par les autorités américaines à procéder à des essais sur des êtres humains.

Pour rappel, il s'agit de l'entreprise créée par Elon Musk afin de produire des implants intracrâniens qui pourraient soigner certaines pathologies, mais aussi, à terme, améliorer les capacités cognitives des Hommes. Son projet passe aujourd'hui à une nouvelle étape de son développement.

La FDA dit oui

Elon Musk l'avait promis à la fin de l'année dernière, Neuralink devait être prête à tester ses implants neuronaux dans les 6 mois à venir. Cette annonce vient d'être finalement confirmée par le régulateur américain, la Food and Drug Administration (FDA). Cette dernière a en effet donné son accord pour le premier essai clinique sur être humain mené par Neuralink.

C'est là une toute première étape pour ces essais d'un nouveau genre. Neuralink n'a en effet pas encore trouvé de patients volontaires pour ses recherches. « Le recrutement n'est pas encore ouvert pour notre essai clinique. Nous annoncerons bientôt plus d'informations à ce sujet », est-il ainsi indiqué sur Twitter. Aucun détail sur les objectifs de l'essai n'a pour le moment été apporté par l'entreprise.

Après les singes, l'être humain ! © Neuralink
Après les singes, l'être humain ! © Neuralink

Des essais sur les animaux très décriés

La décision est une véritable victoire pour Neuralink, qui avait dû subir au mois de mars dernier une rebuffade de la part de la FDA. L'agence avait alors refusé de valider les essais humains, faisant état de préoccupations sur « la batterie au lithium du dispositif, la possibilité que les minuscules fils de l'implant migrent vers d'autres zones du cerveau, et la question de savoir si et comment le dispositif peut être retiré sans endommager le tissu cérébral ».

Par le passé, Neuralink a aussi été fortement critiquée pour avoir multiplié la mort d'animaux lors de ses tests, entraînant même l'ouverture d'une enquête du département de l'Agriculture des États-Unis. Autant d'embûches qui n'auront donc pas empêché l'entreprise californienne d'avancer. On attend maintenant de savoir quel genre d'implant le premier patient est destiné à recevoir.

Source : Reuters