En début de mois dernier, le Service Fédéral Anti-monopole de la Fédération de Russie avait demandé à Google de retirer ses propres applications comme Hangouts, Gmail, Chrome, Drive Maps... afin de permettre aux autres éditeurs d'avoir autant de chance de se faire une place sur Android.
Les autorités estiment en effet que Google occupe une place trop importante sur le marché de la mobilité. L'OS de Google disposerait en Russie d'une part de marché de 65%. Au travers de ses accords avec ses constructeurs partenaires, pour obtenir la certification Google Play, ces derniers doivent installer au moins une vingtaine d'applications de l'éditeur et les mettre en avant en les positionnant au plus loin sur le panneau adjacent à l'écran d'accueil principal aux côtés du widget de recherche pointant bien sûr vers le moteur de Google.
La firme californienne ne voit pas cette décision d'un très bon oeil. Sur son blog officiel, l'équipe russe de la société explique ainsi : « Nous avons l'intention de contester la décision devant le tribunal et expliquer pourquoi nous croyons qu'elle est dénuée de fondement. ».
Google avait jusqu'à demain pour formuler une réponse et jusqu'au 18 décembre pour modifier ses accords avec les constructeurs partenaires. Cette décision a notamment été motivée par une plainte du concurrent local de Google, Yandex, lequel a d'ailleurs ré-itéré cette dernière devant la Commission Européenne en fin de semaine dernière pour pointe un abus de position dominante.
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