Autonomie : comment tenir la charge ?

Michel Beck
Publié le 29 août 2011 à 16h16
Connectez votre chargeur ! Voilà peut-être le message le plus connu des possesseurs de smartphones et de leurs cousines les tablettes. C'est qu'elles en en consomment de l'énergie, nos nouvelles bestioles à tout faire. A tel point que l'on ne sait pas toujours quel est le meilleur comportement à adopter pour les utiliser au mieux. Et si on balayait quelques idées reçues ?

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Et si on oubliait cet écran pour de bon ?


Prise de tête ou de courant ?

Les plus fervents adeptes des forums connaissent tous le “point 3310” soit le moment de la discussion où un intervenant se fend d'une comparaison avec le légendaire petit téléphone de Nokia sorti à la fin du siècle dernier. Généralement, on en parle dès que le sujet de l'autonomie discutable d'un smartphone prend place dans le débat. Oui, c'est vrai, à l'époque les téléphones disposaient tous d'une formidable autonomie et on ne s'en souciait pratiquement pas. Et pour cause, vu qu'on ne faisait pratiquement rien avec ! Or, maintenant, avec des véritables petits ordinateurs dans la poche, que l'on dégaine à la moindre occasion pour lire ses mails, jeter un coup d'oeil à ses flux RSS, lancer un jeu ou retrouver son chemin grâce à la géolocalisation, l'autonomie n'est plus vraiment comparable. Elle s'avère même bien moins bonne même dans le cas d'une simple veille.
quelques éclaircissements.
Plus grave, de nombreux constructeurs continuent à indiquer sur les fiches techniques de leurs produits des estimations d'autonomie en veille ou en conversation... et c'est tout. Et la navigation Internet, la vidéo ou la musique ? La plupart éludent le sujet alors que l'on achète leurs appareils spécifiquement pour ce type d'utilisation, un comble ! Du coup, que faut-il faire pour éviter l'extinction spontanée ? Les constructeurs se paient-ils notre pomme en équipant leurs appareils de batteries à l'autonomie ridicule ? Les systèmes d'exploitations nomades sont-ils si mal conçus ou est-ce l'utilisateur qui fait le clown depuis le départ avec sa machine ? Autant de questions qui méritent... quelques éclaircissements.

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L'énergie du désespoir

Par la force des choses, le premier élément essentiel d'un smartphone ou d'une tablette (voire d'un groupe de rock), c'est la batterie. On les a d'ailleurs tous entendus un jour ou l'autre ces conseils d'un cousin, frère, père ou ce que vous voulez sur le meilleur comportement à adopter afin d'assurer une durée de vie et une autonomie confortable. Le souci, c'est que personne ne semble jamais d'accord. D'un côté certains vocifèrent qu'il ne faut jamais recharger avant une décharge complète quand d'autres martellent en frappant du poing sur la table de ne jamais laisser branchée une batterie chargée à 100% de sa capacité. Bref, on entend tout et son contraire sur le meilleur moyen de disposer d'une batterie aux performances optimales. Le hic, c'est que chacun a un peu raison et tort à la fois mais que la plupart de ces conseils datent de l'époque du nickel-cadmium (NiCd) et ne valent plus grand chose depuis l'avènement des batteries au lithium (Li-Ion).

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On n'hésite pas à reposer le téléphone sur son dock quand on ne s'en sert pas


Par exemple, fini ce satané effet mémoire (qui n'en est d'ailleurs pas vraiment un) polluant la vie des anciennes batteries et qui obligeait à les laisser se vider au maximum avant de les recharger. Désormais et à condition de bien respecter les règles d'utilisation sur la ou les premières charges, on peut tout à fait charger un appareil au moment où on le désire. Généralement, une charge complète dès la première utilisation suffit. Le site Battery University nous rappelle d'ailleurs que les batteries Lithium-ion ne doivent jamais être complètement déchargées et se montreront plus efficaces sur base de charges partielles plutôt que sur des charges complètes.

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La batterie de l'iPhone peut être remplacée par Apple pour la coquette somme de 79 euros


A la vie à la mort

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Quant à la peur légitime de voir rapidement s'envoler de précieux cycles de charge, elle n'a pas lieu d'être. En imaginant que l'on charge un appareil en deux phases de 50%, au bout du compte, on n'aura en réalité consommé qu'un seul cycle. Magique ! Il devient du même coup tout à fait envisageable de poser un smartphone sur son socle un peu quand on le souhaite afin de préserver une bonne autonomie. Et cela sans trop craindre d'envoyer sa batterie au cimetière plus tôt que prévu. Notons tout de même que la plupart des batteries de smartphones tomberont en dessous de 80% d'efficacité à partir de 350 à 700 cycles de charge suivant les constructeurs (400 sur un iPhone 4, indique Apple) là où une tablette comme l'iPad 2 dispose de 1000 cycles complets, toujours selon Cupertino. On est donc sur quelque chose comme un peu plus d'une année ou deux d'utilisation avant de devoir songer au remplacement sur un smartphone et trois bonnes années d'utilisation intensive et quotidienne pour la tablette reine du marché.

Enfin, de manière générale il vaut mieux être sage et n'utiliser que le chargeur que le constructeur nous a fourni afin d'avoir un appareil chargé à la bonne tension ou vérifier que celle-ci correspond bien à ce que la batterie peut tolérer pour éviter la surcharge. Enfin, on pourrait penser qu'il suffit aux constructeurs d'équiper leurs appareils de batteries de plus grande capacité (exprimée en milliampère-heure ou mAh, 1650 mAh pour un Samsung Galaxy S2 ou 7000 mAh pour une Galaxy Tab 10.1) seulement tout n'est pas si simple. Plus la capacité est importante, plus le volume augmente, il faut donc faire un choix entre une brique imposante et un appareil fin et élégant.

L'heure du changement

Ceux qui utilisent leur smartphone de manière intensive pourront toujours acquérir une batterie supplémentaire, disponible chez la plupart des constructeurs, sauf Apple qui ne permet pas d'en changer facilement. Dans ce cas-là, une coque à batterie intégrée que l'on place autour du téléphone peut s'avérer très utile même si cela se traduit par une sérieuse perte de style. De plus, il faudra bien vérifier qu'entouré d'une coque, l'appareil ne se mette pas à chauffer plus que de raison, les batteries s'avérant généralement assez sensibles aux températures dépassant les 35 degrés, l'idéal se situant aux alentours des 20° C. Quant au remplacement, s'il est généralement aisé et peu coûteux (une quarantaine d'euros pour les accumulateurs officiels) sur la plupart des smartphones, il sera un tantinet plus compliqué du côté de l'iPhone. Apple facture le remplacement d'une batterie pas moins de 79 euros quand l'intervention n'est pas prise en charge par la garantie (qui n'intervient qu'à partir du moment où la batterie aurait perdu au moins 50% de sa capacité d'origine) ! Il reste néanmoins toujours possible d'esquiver le problème en intervenant soi-même grâce aux vidéos et accessoires d'un site tel que le célébrissime ifixit. Moins coûteux, le procédé reste pourtant réservé à ceux qui maîtrisent leur sujet, un tournevis (pentalobe pour les dernières générations d'iPhone) et leurs dix doigts. En ce qui concerne les tablettes, tout le monde s'est un peu aligné sur les principes d'Apple et dans la plupart des cas il faudra passer par le constructeur pour changer la batterie ou prendre le risque de mettre les mains dans le cambouis.

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Une coque/batterie, c'est moche mais ça peut toujours dépanner

Une alchimie complexe

Tout irait bien dans le meilleur des mondes si une bonne autonomie n'était définie que par la seule capacité de la batterie. Il faut aussi compter avec les composants voraces que sont le processeur ou l'écran. Dans le premier cas, on pourrait penser que plus le processeur est puissant, plus il sera gourmand en énergie. En pratique, la technologie évoluant côté performances, elle évolue aussi côté autonomie. Ainsi pour ses prochains Snapdragon prévus pour le début 2012, le constructeur Qualcomm annonce des performances cinq fois supérieures pour une consommation réduite de 75% par rapport à la génération actuelle grâce à une finesse de gravure passée de 45 à 28 nanomètres (nm).

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Qualcomm tiendra-t-il sa promesse de réduire la consommation ?


Sur un iPad 2 et en dépit de l'utilisation d'un processeur double-coeur, l'autonomie de dix heures d'utilisation est restée similaire à celle de l'iPad original, pourtant doté d'un processeur à un seul coeur et d'une batterie de même capacité. En clair : augmenter la puissance ne réduit pas (forcément) l'autonomie de l'appareil quand le travail est bien fait.

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La différence de puissance entre l'A4 et l'A5 d'Apple ne se ressent pas côté autonomie, malgré la même finesse de gravure (45nm) !


Journal du hard

Tout cela, c'est bien beau mais encore faut-il afficher quelque chose sur l'écran de l'utilisateur. Un écran qui consomme beaucoup d'énergie et un rapide coup d'oeil dans les options d'Android (vu qu'il nous en donne la possibilité) le confirme très vite : en utilisation standard, hors jeux 3D, l'affichage est souvent la première source de consommation. Autant donc bien veiller à laisser l'appareil se verrouiller très rapidement (moins d'une minute) dès qu'on ne l'utilise plus. On peut vérifier cette consommation en coupant les connexions réseau et en empêchant l'écran de se verrouiller. En une petit poignée de minutes, le niveau de la batterie chutera de manière conséquente.

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Tous les widgets ne sont pas utiles, en revanche celui du contrôle de l'alimentation sous Android devient vite indispensable


A côté de tout cela, on trouvera encore les puces 3G, GPS, Wi-Fi et Bluetooth, toutes gourmandes en énergie. Pas de miracle de ce côté-là et l'utilisateur sage évitera d'aller les solliciter pour rien quand ce n'est pas nécessaire. En rase campagne, inutile de laisser l'appareil chercher un réseau Wi-Fi en permanence. Topo similaire avec la 3G et autant couper le GPS et le Bluetooth quand on n'en a pas la moindre utilité. Dans l'absolu, il n'y a aucune recette miracle pour se repérer dans la jungle particulièrement touffue du hardware embarqué et seuls les tests détaillés de chaque appareil permettront de se faire une bonne idée des capacités réelles d'un produit.

Philosophies opposées

Maintenant, au-delà de ce que contient un smartphone ou une tablette, il reste le problème de ce que l'on en fait. Et la réponse est généralement : beaucoup de choses. La vie étant bien faite, les concepteurs des systèmes d'exploitation ont pensé à tout. La plupart des OS mobiles partagent une philosophie “multitâche” relativement proche. En gros, on n'a pas affaire à un véritable multitâche au sens où on l'entend habituellement sur un système d'exploitation traditionnel comme Windows, OS X ou Linux.

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Pas la peine de tuer les tâches à tout va, c'est inutile !


Sur les PC de bureau, avec un système d'exploitation comme Windows, on lance toutes les applications que l'on veut et si le système manque de mémoire pour les gérer toutes à la fois, il se créera de la mémoire virtuelle (le swap) sur le disque dur de la machine. Le système a beau être efficace, il n'est malheureusement pas (ou pas encore) applicable à la variante nomade des systèmes d'exploitation pour deux raisons. Primo, la lenteur relative de la mémoire flash créerait des latences perceptibles et secundo, pour limiter les cycles d'écriture sur les puces mémoire afin de préserver leur durée de vie.

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L'interface multitâche de Honeycomb, plutôt classieuse


Faire ou laisser faire ?

Que ce soit sous iOS depuis la version 4.0 ou Android (et bientôt Mango, nouvelle version de Windows Phone 7), lorsque l'on passe d'une application à une autre, la première se retrouve “gelée” dans la mémoire. Si jamais le système a besoin de plus mémoire, le système alerte l'application qui dispose alors d'un court laps de temps pour sauvegarder ses données avant d'être complètement fermée. Ainsi, lorsqu'on fera à nouveau appel à elle un peu plus tard, on aura l'impression qu'elle a continué de tourner comme si de rien n'était pendant que l'on s'occupait d'autre chose. Le principe permet de conserver des performances optimales tout en offrant la possibilité de revenir sur une application sans latence. Inutile de vouloir fermer définitivement le logiciel vu que de toute façon, il ne consomme plus rien et le système s'occupera de le fermer complètement s'il a besoin de récupérer de la mémoire. Dans le cas où l'application peut continuer à fonctionner en arrière plan, comme sur un lecteur de musique ou un service utilisant la géolocalisation, seul le strict nécessaire continue de tourner afin de conserver d'excellentes performances, les règles étant draconiennes en matière de charge processeur.

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Advanced Task Killer (Android) n'a plus beaucoup de sens en 2011


Ce qu'il faut retenir de cet astucieux procédé, c'est que l'utilisateur ne devrait pas se soucier de gérer son multitâche vu que tout est pensé pour qu'il n'ait pas à le faire. Relancer des applications de zéro après leur fermeture complète au lieu d'avoir conservé leur statut initial n'a pas grand intérêt et on risque bien d'obtenir l'effet inverse à savoir une plus grande consommation d'énergie. Voilà pourquoi, sous Android, depuis FroYo (2.2) les nombreux tueurs de tâches dispos sur l'Android Market ne fonctionnent plus correctement, vu que le système les en empêche. Il reste cependant possible d'aller forcer leur fermeture individuellement bien que cela soit déconseillé. Sous Gingerbread (2.3), les développeurs du système ont cependant intégré un nouveau gestionnaire de tâches natif permettant de fermer les applis une par une ou toutes ensembles et d'un seul coup, probablement dans le but de rendre un peu plus de contrôle à l'utilisateur. Le retour en arrière peut surprendre mais un coup d'oeil à la liste des applications permet de voir rapidement si elles sollicitent le processeur ou non et la plupart du temps... c'est non. Du côté d'iOS, la barre de gestion du multitâche permet de clore les applications une par une mais pas de dissocier celles qui sont restées en mémoire de celles qui ont été complètement fermées par le système. Un peu bordélique de prime abord, le principe suit une logique identique à celle du concurrent.

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iOS 5 amènera un tout nouveau système de notifications, un peu (beaucoup ?) piqué chez le voisin


Reste le problème des notifications. L'ingénieux concept du Push popularisé par RIM et ses Blackberry évite à chaque application d'aller vérifier en permanence auprès d'un serveur pour vérifier si de nouvelles données sont arrivées. Efficace, sauf quand on l'active sur un compte mail très actif et c'est grosso modo la même rengaine pour toute autre appli utilisant le principe à partir du moment où les sollicitations sont nombreuses.

Nos conseils pratiques

Pour préserver une bonne autonomie, rien de tel qu'un petit tour dans les options des différents systèmes. Que ce soit sous Android ou iOS, les grandes lignes restent identiques même si certaines possibilités et l'accès aux fonctions diffèrent quelque peu.

Sous Android :

Précision : les dénominations utilisées sur les captures peuvent varier d'une version d'un téléphone à l'autre. Le terme “Ecran” qui apparait sur les images se voit parfois renommé “Affichage”. Pas super pratique mais les chemins d'accès restent globalement similaires.

Batterie

Pour voir l'état d'utilisation de la batterie, rien de plus simple, un petit tour dans les paramètres nous fournira toutes les informations nécessaires.

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Les comptes et la synchronisation

On évitera de synchroniser tout et n'importe sous peine de ne pas tenir la journée. Le mieux étant de couper la synchronisation permanente des données tout en laissant la possibilité aux applications d'aller en chercher en arrière plan. Sans cela, l'accès à l'Android Market serait alors impossible.

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Le Wi-Fi et les réseaux

Utile à la maison, le Wi-Fi n'a pas de sens lorsque l'on se balade en extérieur vu qu'il passera son temps à chercher des réseaux sur lesquels se connecter. Idem pour le Bluetooth que l'on n'activera qu'au besoin. Si le processus est un peu lourd l'utilisation du widget “Contrôle de l'alimentation” s'avérera des plus utiles.

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Affichage

On évite d'opter pour une luminosité trop forte, sauf cas exceptionnel (on résumera l'exception par quelque chose comme “quand on n'y voit vraiment rien” comme en plein soleil) et on privilégie soit une luminosité basse si c'est possible, soit le réglage automatique qui fait très bien son travail. On déconseillera aussi l'utilisation de fonds d'écran animés, souvent gros consommateurs de ressources.

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Localisation

Un GPS qui tourne en arrière plan, ça vous vide une batterie en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Il vaut mieux le désactiver pour ne l'utiliser qu'au besoin.

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Les services et applications

Même si, de manière générale, le système gère parfaitement les applications et services en cours d'exécution, on peut toujours aller fermer une application récalcitrante, par exemple en cas de plantage d'un programme qui s'obstinerait à faire travailler le processeur pour rien ou à vouloir récupérer des données dans le vide pendant de longues minutes. En parlant de cela, on n'abusera pas non plus des widgets qui se synchronisent régulièrement, même si c'est parfois bien pratique.

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Les mises à jour

Quoi de plus énervant que de se retrouver en rase campagne, avec un réseau qui capte mal et un système qui vous envoie toutes les mises à jour des applis parce qu'on lui avait maladroitement demandé de le faire ? Autant ne rien mettre à jour en mode automatique et le faire tranquillement de chez soi, manuellement en Wi-Fi via l'option “tout mettre à jour”. Ce que l'on perd en confort, on le gagne en efficacité.

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Sous iOS :

Ecran

Pour la luminosité, l'appareil peut la gérer par lui même, ce qui est généralement conseillé, bien que l'on puisse l'augmenter ou la diminuer en fonction des besoins. Moins elle sera élevée, meilleure sera l'autonomie ! Pour la diminuer, on cliquera sur Réglages puis Luminosité où l'on pourra couper le réglage automatique et gérer la luminosité par nous même.

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Wi-Fi, Bluetooth et 3G

Quand un bon réseau Wi-Fi est disponible, autant le privilégier à la 3G, d'autant plus quand la réception de cette dernière n'est pas optimale. Lorsqu'on active le Wi-Fi, il prend alors automatiquement le relais sans nécessiter de couper la 3G au préalable.

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On peut tout de même couper la 3G dans le cas où on ne l'utilise vraiment que très rarement

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Localisation

La géolocalisation c'est bien, sauf quand toutes les applications y font appel à la moindre sollicitation. On coupe vite fait bien fait tout ce qui ne sert à rien soit en désactivant tout soit application par application.

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Notifications

Pas la peine de recevoir des notifications pour tout et n'importe quoi. On ne garde que les plus utiles à moins de vouloir vider la batterie à toute vitesse.

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A-t-on vraiment besoin d'être averti de tout ce qui se passe sur notre compte Facebook (ou autre ?)

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Des logiciels pour aller plus loin...

Sur les deux systèmes phares, on trouvera divers outils pour mieux gérer l'autonomie. Pour Android, on retiendra surtout l'application Juice Defender permettant de créer des profils précis avec tout ce que l'on veut désactiver. On pourra aussi regarder du côté de Sweet Dreams, même si sa vocation première est plutôt de paramétrer les fonctions pour des nuits tranquilles. Certains smartphones, tels que le Galaxy S2 disposent par ailleurs d'un mode économie d'énergie natif bien pratique. Les aficionados de la Pomme pourront opter (hors jailbreak) pour Battery Go! Plus ou Ultra Batterie mais ce ne sont là que des applis informatives incapables d'intervenir concrètement sur quoi que ce soit.

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Conclusion

L'autonomie n'étant pas extensible à l'infini, c'est aussi à chacun de gérer sa machine en utilisateur responsable. Pas de souci côté système, tout est pensé pour que l'on n'ait pas à se prendre la tête. Par contre, pourquoi activer la 3G quand on en a pas besoin ? Pareil pour le Wi-Fi, le GPS ou le Bluetooth. Recevoir des notifications de dizaines d'applications, c'est rigolo les premiers jours, mais pas nécessairement essentiel, on ne conservera alors que les plus utiles à notre usage.

L'écran consomme beaucoup ? Evitons de pousser la luminosité à fond quand ce n'est pas nécessaire ! Et ne tombons pas non plus dans le piège consistant à vouloir utiliser toute la capacité d'une batterie avant de la recharger, elles sont conçues pour subir de nombreuses sollicitations ! Pendant ce temps les constructeurs travaillent à des meilleures performances et de meilleures autonomies à chaque génération d'appareils. Peut-être un jour pourra-t-on profiter d'une semaine d'utilisation intensive sans passer par la case recharge et le confort n'en sera que plus apprécié. En attendant, quand on y fait un peu attention, ils ne sont pas si nuls que ça, nos versatiles petits engins.

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Michel Beck
Par Michel Beck

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