Parler a du mal à se relever. Deux ans après s’être fait bannir des boutiques d’applications de Google et Apple suite aux événements du Capitole survenus début 2021, le réseau social très conservateur peine à capter son audience.
Pour tenter de relancer son activité, la plateforme s’associe avec Donald Trump pour lancer une collection de NFT à son effigie.
Parler lance sa marketplace de NFT
Désespérément à la recherche de nouveaux utilisateurs, Parler tente d’attirer les fans de crypto-monnaies. Quelques jours après le lancement du réseau social de Donald Trump qui prône la liberté d’expression, son concurrent auto-proclamé sans censure tombe déjà dans l’oubli. Qu’à cela ne tienne, la plateforme va s’associer avec l’ex-président américain pour lancer des NFT à son effigie, dans l’espoir de faire un nouveau buzz.
Sobrement intitulée « CryptoTRUMP Club », la collection se compose de 10 000 NFT représentant le 45e président des États-Unis dans divers contextes. Ce premier drop de 250 jetons est classé comme extrêmement rare. Tous ces tokens seront vendus sur DeepRedSky, la nouvelle marketplace de NFT de Parler basée sur la crypto-monnaie Solana, à un prix de départ de 2750 dollars.
Objectif : s'éloigner de la politique
« Le développement de DeepRedSky est une étape cruciale pour la mission de l’entreprise qui est d’être un avant-gardiste des technologies du Web3. Comme promis, Parler lance sa propre place de marché de NFT qui deviendra la nouvelle norme en matière de NFT de marque haut de gamme », a déclaré George Farmer, P-D.G du réseau social, auprès de certains médias.
Autre objectif de Parler dans les mois à venir, s’éloigner de la politique. Une mission qui risque de s’avérer difficile quand toute l’audience actuelle est proche de la mouvance « trumpiste ». Le réseau social affirme que la nouvelle place de marché a déjà plusieurs partenariats prévus avec des créateurs connus. « Vous verrez une variété de NFT aussi bien de personnes que l’on peut considérer comme des partisans de nos idéologies que de non-partisans. On espère que ça va diversifier l’audience un petit peu », explique Sam Lipoff, à la tête de Parler.
Source : Decrypt