© Nathan Le Gohlisse pour Clubic
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Annoncé en octobre dernier et lancé le mois suivant, l’Acer Swift Edge veut se colleter au LG Gram 16 avec une approche similaire : lancer un ultrabook de 16 pouces ultra fin et ultra léger. Un cahier des charges qui n’est pas tout à fait inconnu à la firme taïwanaise, à laquelle on devait un Swift 7 vendu en 2019 comme le laptop le plus fin (et probablement le plus léger) du marché. Cette petite prouesse ne va toutefois pas sans quelques faux pas pour le produit qui nous intéresse aujourd’hui.

Les plus
  • Le chouette écran OLED en format 16 pouces
  • Un grand gabarit pourtant compact et ultra léger
  • Châssis plutôt solide (du moins pour sa finesse)
  • Les performances graphiques grâce à l’iGPU RDNA 2
  • Bonne webcam, connectiques suffisamment nombreuses
Les moins
  • Autonomie décevante (6 à 7 heures)
  • Acer et sa myriade de bloatwares
  • Un ventilateur qui se fait trop souvent entendre
  • Trackpad raté (tout mou, bruyant et pas assez réactif)
  • Clavier perfectible (léger manque de confort, mauvaise occupation de l’espace)

Parce que les PC portables grand format sont souvent encombrants et rarement agréables à emmener au bureau ou en déplacement, quelques marques s’essayent désormais à l’exercice périlleux d’associer grand gabarit et encombrement le plus réduit possible. Le résultat, parfois convaincant, se fait dans bien des cas au détriment de la solidité du châssis ou au prix de performances réduites.

Avec son Swift Edge, Acer veut faire mieux que le Gram 16 de son concurrent LG en misant sur un châssis en alliage d’aluminium censé être deux fois plus résistant que l’aluminum classique, mais aussi sur un écran OLED couplé à un processeur AMD Ryzen 6000. Nous allons voir ce que tout cela nous donne… après avoir détaillé la fiche technique complète du modèle qu’Acer France nous a fait parvenir en prêt ainsi que le prix des différentes moutures de l’engin.

Fiche technique Acer Swift Edge

Résumé
ProcesseurAMD Ryzen 7 6800U
Taille de la mémoire16Go
Carte graphiqueAMD Radeon 680M
Taille de l'écran16 pouces
Taux de rafraîchissement60Hz
OS
Système d'exploitationWindows 11
Processeur
ProcesseurAMD Ryzen 7 6800U
Type de processeur8 coeurs / 16 threads
Fréquence du processeur4.7GHz
Finesse de gravure6nm
Mémoire vive
Taille de la mémoire16Go
Type de mémoireDDR5
Fréquence(s) Mémoire4,800MHz
Graphismes
Carte graphiqueAMD Radeon 680M
Écran
Taille de l'écran16 pouces
Taux de rafraîchissement60Hz
Type de dalleDalle AMOLED
Type d'écranOLED
Résolution d'écranUltra HD+
Format de l'écran16/10
Dalle mate / antirefletNon
NVIDIA G-SYNCNon
Écran tactileNon
Stockage
Configuration disque(s)SSD
Disque principal1 To
Disque secondaire1 slot M.2 NVMe
Lecteur optiqueAucun
Emplacement mSATA/M.2M.2 (occupé)
Lecteur de carte mémoireAucun
Connectique
Connectiques disponiblesJack 3,5mm Femelle Stéréo, HDMI, USB 3.2, USB 3.2 Type C
Réseau sans-fil
Wi-FiOui
Version Wi-Fi6
BluetoothOui
Version Bluetooth5.2
Équipement
WebcamOui
Haut-parleursIntégrés
ClavierAzerty
Clavier rétroéclairéOui - Couleur unique
Pavé numériqueNon
Lecteur d'empreinte digitaleOui
Caractéristiques physiques
Épaisseur1.39cm
Longueur35.67cm
Largeur24.23cm
Poids1.17kg

Notre modèle de prêt (Ryzen 7, 16 Go de RAM et 1 To de SSD) est proposé à un tarif de 1 699 euros en France. D’autres modèles existent, avec un prix de départ situé cette fois à 1 299 euros. Pour cette somme, l’appareil est un peu moins bien équipé. On y trouve « seulement » un processeur AMD Ryzen 5 6600U couplé à 8 Go de LPDDR5 et à 512 Go de SSD, mais Acer y maintient l’écran OLED Ultra HD. Nous avons alors affaire à un rapport équipement-prix assez flatteur en perspective.

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Design : un produit hyper fin et léger, oui, mais suffisamment solide ?

356,7 x 242,3 x 13,95 mm pour 1,17 kg, ce sont les mensurations de notre Swift Edge. Avec sa taille de guêpe, le nouvel ultraportable XXL d’Acer parvient à être plus fin de presque 3 mm et plus léger de quelques grammes que son principal concurrent, le LG Gram 16. À format égal, même le tout nouveau LG Gram Style (annoncé au CES 2023) ne parvient pas non plus à faire plus compact et léger… Comprenez donc qu’Acer fait fort sur ce terrain.

Pour parvenir à ce résultat, la marque mise sur un alliage d’aluminum dont elle garde visiblement le secret. Comme évoqué un peu plus haut, ce dernier est censé offrir deux fois la résistance de l’aluminium traditionnel tout en étant 20 % plus léger encore. Serait-ce la recette du succès pour le Swift Edge ? Oui et non. Si la base du châssis paraît bien rigide et robuste, plus en tout cas que chez la concurrence, le cadre de l’écran est pour sa part trop souple pour inspirer suffisamment confiance en cas de chute ou de choc.

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Dans l’ensemble, l’appareil semble quand même plus fragile que les autres PC portables de 16 pouces, mais compte tenu de son gabarit, ce n’est pas bien surprenant. Il semble toutefois qu’Acer atteigne les limites de ce que l’on peut attendre en matière de robustesse sur un produit aussi fin. Difficile donc de blâmer le groupe sur ce point. De notre côté, nous dirons que les utilisateurs soigneux n’auront pas de souci à se faire, mais que les plus casse-cou feraient mieux d’aller voir ailleurs : ce modèle n’est pas à placer entre toutes les mains.

Côté assemblage et finitions, il est en revanche plus facile d’attaquer Acer. Si le Swift est plutôt bien conçu dans l’ensemble, son châssis a quand même tendance à craquer un peu, et sa qualité de construction, bien que sérieuse, n’est pas tout à fait irréprochable. En effet, le cadre en plastique de l’écran accroche un peu au toucher (sur le dessus), le trackpad s’enfonce trop dans les coins, et l’appareil renvoie plus une image de produit milieu de gamme « cossu » que celle d’un laptop réellement premium. Rien de rédhibitoire selon nous, mais sur une machine lancée à partir de 1 300 euros, nous pouvions quand même nous attendre à mieux.

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Nous regrettons par ailleurs que le format 16 pouces n’ait pas encouragé Acer à ajouter un pavé numérique pour son clavier. Perdu au milieu d’une grande surface plane, ce dernier s’avère en outre décevant. Il manque de confort, pourrait être plus silencieux et occupe globalement mal l’espace disponible. Une belle marge d’amélioration nous paraît possible de ce côté. Même chose pour le trackpad. En dépit d’une belle surface de glisse, ce grand pavé tactile est tout mou, trop bruyant et manque cruellement de réactivité.

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Acer se rattrape heureusement avec la connectique généreuse offerte par son Swift Edge. Malgré sa grande finesse, on y retrouve en effet des ports pleine taille : une sortie HDMI 2.1, deux ports USB-C 3.2 Gen 2, deux ports USB-A 3.2 Gen 1 et une prise casque jack 3,5 mm. Dans l’ensemble, on ne manque donc de rien, même si un lecteur de cartes SD aurait été un plus. Au-dessus de l’écran se loge également une webcam 1080p de bonne facture qui offre une qualité d’image très convenable lors d’échanges en visio. Pour chipoter, nous ajouterons qu’un petit volet de protection aurait été le bienvenu pour pouvoir bloquer cette caméra lorsqu’elle n’est pas utilisée. Acer installe enfin un capteur d’empreinte efficace dans la touche de mise sous tension : le meilleur emplacement, d'après nous.

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L’accès aux composants se fait en retirant la plaque inférieure du châssis, soutenue par une dizaine de vis torx. On découvre alors la carte mère ornée d’un système de dissipation qui se contente d’un seul ventilateur (nous verrons plus loin de quoi il est capable). Comme toujours ou presque sur ce type de PC portable, la mémoire vive est soudée à la carte mère, mais le SSD peut être remplacé facilement, au même titre que la batterie.

Avant de passer à la suite, il nous paraît enfin important de tirer gentiment les oreilles à Acer pour sa fâcheuse habitude d’ajouter des bloatwares à tout va sur ses différents PC portables. En dépit de son positionnement haut de gamme, le Swift Edge ne fait malheureusement pas exception : antivirus intempestif, navigateur préinstallé, applications de réservation hôtelière ou de Cloud ajoutées à la barre des tâches… Acer mange une nouvelle fois à tous les râteliers, pour notre plus grand déplaisir. Nous pardonnons à la marque sur ses modèles abordables, mais pas sur des produits à plus de 1 000 euros.

Écran : une dalle OLED (presque) parfaite

Sans grande surprise, Acer utilise une dalle OLED 4K fabriquée par Samsung Display pour son Swift Edge. Très expérimentée dans la production de panneaux à diodes organiques, la firme sud-coréenne fait en général gage de qualité en matière d’écran, même si la question du calibrage de la dalle entre bien sûr en ligne de compte. Pour savoir ce qu’il en est, nous avons dégainé nos outils et le logiciel de mesures Calman Ultimate.

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Le grand écran 16:10 de notre Edge est en l’occurrence capable d’afficher une luminance classique de 321,2 cd/m2 tandis que l’on monte à une valeur de 385,1 cd/m2 en pointe. Dans les deux cas, c’est correct, mais loin d’être exceptionnel, et c’est aussi nettement moins bien que les 500 nits promis par Acer. Concrètement, l’écran est suffisamment lumineux pour la plupart des usages, mais nous nous attendions à mieux. Technologie OLED oblige, le contraste est cependant abyssal, avec des noirs tout simplement parfaits.

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Côté colorimétrie, nous relevons une température des couleurs qui monte à 6 594 kelvins et un Delta E limité à 3,4. Ces valeurs sont globalement convaincantes, puisque idéalement, la température est censée approcher les 6 500 kelvins du standard vidéo tandis que le Delta E doit être égal ou inférieur à 3. Nous y sommes presque dans les deux cas, ce qui nous permet d’aboutir à une assez bonne justesse des couleurs, et par conséquent à une image fidèle. La finesse d’affichage (parfaite) offerte par la 4K permet également de parachever ces bonnes impressions. L’espace colorimétrique sRGB est enfin couvert à hauteur de 154,1 %, et le spectre DCI-P3 est supporté à 99,7 %. En dépit d’une luminosité correcte sans plus, l’Acer Swift Edge profite donc d’un excellent écran.

Performances : un CPU puissant avec RDNA 2 en bonus

Comme nous l’évoquions en début d’article, le Swift Edge est équipé d’un processeur AMD Ryzen 7 6800U (8 cœurs et 16 threads cadencés à un maximum de 4,7 GHz, 16 Mo de cache L3 et 15 W de TDP). Lancée en début d’année dernière, cette puce basse consommation a pour particularité d’embarquer une partie graphique Radeon 680M plutôt costaude face à la concurrence des iGPU Iris Xe d’Intel.

Fondée sur l’architecture RDNA 2 (la même utilisée par les PlayStation 5 et les Xbox Series X|S), elle regroupe un total de 12 cœurs GPU cadencés à 2 200 MHz et permet de lancer quelques jeux dans d’assez bonnes conditions en Full HD. On reste toutefois un cran en dessous d’une carte graphique dédiée, même modeste, puisque notre Radeon 680M intégrée se place dans la plupart des cas derrière la GTX 1650 mobile.

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Pour vous donner une idée, cette puce dans la puce nous a néanmoins permis de lancer Dishonored 2 en définition Full HD+, avec l’ensemble des réglages en élevé, et de profiter d’un framerate oscillant entre 35 et 45 FPS en moyenne. Jouer occasionnellement sur le Swift Edge est donc possible, mais au-delà du gaming, ce léger surplus de puissance GPU permet d’avoir une petite marge de manœuvre en multimédia avancé et sur certains logiciels créatifs (pour de la retouche photo ou du montage vidéo léger, par exemple). C'est là un bon point, puisque cela offre une belle polyvalence à l’ultraportable XXL d’Acer.

Sur le plan des performances du processeur à proprement parler, les choses se gâtent toutefois un peu, a fortiori en ce début d’année 2023, car la concurrence tend à se raffermir. Avec son Ryzen 7 6800U, AMD reste ainsi en net retrait sur le calcul en single-core par rapport à son concurrent direct de chez Intel. Avec un TDP de 15 W également, le Core i7-1255U est en effet capable de marquer jusqu’à 7 452 points en calcul multi-core et 1 740 points en single-core sur un PC de même gabarit. Notre Ryzen 7 6800U se limite pour sa part à 1 491 points en single-core. Heureusement, il tire parti de ses 8 cœurs et 16 threads pour grappiller 10 239 points en multi-core, battant donc assez logiquement les 10 cœurs et 12 threads de son rival chez Intel.

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Reste enfin la question de la dissipation thermique, et de ce côté, le bilan est plutôt contrasté. Le Swift Edge se contente, nous l’avons dit, d’un unique ventilateur qui fait du bon travail dans l’ensemble. En charge CPU intensive, ou même quand on joue à un jeu vidéo (et que le duo CPU et iGPU sont tous deux fortement sollicités), le système de refroidissement assure bien nos arrières. Le châssis est un peu chaud à l’emplacement du processeur, c’est vrai, mais sans plus, et le bruit émis par le ventilateur reste supportable. Sous AIDA64, nous avons par ailleurs remarqué l’absence de thermal trottling et des fréquences bien tenues aux environs de 3 GHz sur l’ensemble des cœurs CPU.

Ce tour d’horizon flatteur est malheureusement contrebalancé par un ventilateur casse-pied en bureautique et en utilisation courante. En idle ou lorsque l’on travaille sur le Swift Edge sans pour autant forcer sur le processeur, la dissipation s’enclenche à tout bout de champ… au point de fatiguer un peu sur de longues périodes d’utilisation.

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Terminons par un point rapide sur les performances de stockage. Sur CrystalDiskMark, le SSD de 1 To ajouté à notre unité de test affiche des vitesses de transfert très satisfaisantes : 6 713,03 Mo/s en lecture et 4 911,18 Mo/s en écriture.

Autonomie : quelques heures en plus n’auraient pas été de trop

Venons-en au vrai talon d’Achille du Swift Edge : son autonomie. Si son principal concurrent, le LG Gram 16, parvient facilement à dépasser le cap des 10 heures sur batterie, l’ultraportable XXL d’Acer fait nettement moins bien. En utilisation courante, tablez en effet sur 6 à 7 heures d’autonomie, et pas beaucoup plus. Ce n’est pas assez, mais c’est parfaitement logique : Acer a été radin sur les capacités de la batterie de son Edge. Avec 52 Wh seulement, cette dernière fait pâle figure face aux 80 Wh de son concurrent. Cette batterie est d’autant plus sous-dimensionnée que notre Swift Edge embarque un écran OLED 4K particulièrement gourmand en énergie. Clairement, Acer a voulu faire primer la légèreté et la finesse de son engin à tout prix.

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Cette estimation à vue de nez, lors de notre utilisation au jour le jour, se confirme dans le cadre de notre test d’autonomie plus formel. En lecture vidéo sur YouTube (sur Edge) avec les paramètres d’alimentation réglés sur la meilleure efficacité énergétique, le rétroéclairage du clavier coupé, la luminosité de l’écran poussée à 100 % et un casque branché, le Swift Edge a assuré le service pendant tout juste 6 h 40 minutes avant l’extinction des feux, faute d’énergie. C’est trop peu pour un produit lancé en 2022.

La recharge se fait quant à elle à l’aide d’un chargeur USB-C compact de 65 W. Il permet de faire le plein en un peu plus de 2 heures sur secteur. Une vitesse de charge plutôt mollassonne qui ne nous réjouit pas non plus.

Audio : le nécessaire pour YouTube, mais pas grand-chose de plus

Côté audio, Acer mise sur deux petits haut-parleurs installés sous le châssis. Sans être foncièrement mauvais, ces derniers ne permettent pas grand-chose de plus que de regarder une vidéo sur YouTube sans avoir besoin d’aller chercher ses écouteurs. En dépit d’un volume maximal suffisant, on note des graves complètement absents et des médiums un peu trop présent. Les aigus manquent quant à eux de précision, et globalement, on ne prendra jamais aucun plaisir à laisser un morceau tourner sur les speakers de notre Swift Edge. On a donc juste ce qu’il faut pour du dépannage, mais c’est tout.

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En ce qui concerne la prise casque installée sur le flanc droit de l’appareil, l’expérience est heureusement bien meilleure. Tout à fait correcte, cette dernière s’avère puissante et assez précise à l’oreille. Nous n’en demandons pas plus.

Acer Swift Edge : l'avis de Clubic

Conclusion
Note générale
7 / 10

L’Acer Swift Edge est un bon PC portable qui trébuche malheureusement sur quelques points vraiment importants. Son autonomie insuffisante est le point qui nous déçoit le plus, mais nous lui reprochons également le manque de confort offert par son clavier.

Ces deux lacunes sont heureusement contrebalancées par beaucoup d’autres atouts, dont un écran OLED 4K qui nous en a mis plein les yeux, un châssis hyper léger et très fin qui ne néglige pas les connectiques, sans oublier les performances offertes (y compris sur le plan graphique) par son processeur AMD Ryzen.

Nous résumerons en disant simplement qu’avec ce produit, Acer livre un PC convaincant dans sa globalité… en espérant qu’il saura se bonifier au travers de prochaines itérations.

Les plus
  • Le chouette écran OLED en format 16 pouces
  • Un grand gabarit pourtant compact et ultra léger
  • Châssis plutôt solide (du moins pour sa finesse)
  • Les performances graphiques grâce à l’iGPU RDNA 2
  • Bonne webcam, connectiques suffisamment nombreuses
Les moins
  • Autonomie décevante (6 à 7 heures)
  • Acer et sa myriade de bloatwares
  • Un ventilateur qui se fait trop souvent entendre
  • Trackpad raté (tout mou, bruyant et pas assez réactif)
  • Clavier perfectible (léger manque de confort, mauvaise occupation de l’espace)
Sous-notes
Design
7
Écran
9
Performances
8
Autonomie
6
Prix
7

Concurrence : quelles alternatives au Swift Edge ?

7 /10
Aucun prix trouvé sur ce produit.
Les plus
  • Finesse et légèreté idyllique sur un format 16 pouces
  • Autonomie vraiment généreuse
  • Clavier confortable doublé d’un grand trackpad
  • Connectique (relativement) complète
Les moins
  • Sensation de fragilité du châssis et du cadre d’écran
  • Écran aux couleurs peu fidèles
  • Performances limitées
  • Système de dissipation insuffisant

Acheter le LG Gram 16 est un véritable parti pris : celui de la finesse, et surtout, de la légèreté. Rares sont en effet les 16 pouces capables de se restreindre à seulement 16,8 mm d’épaisseur pour 1,19 kilo sur la balance. C’est donc une machine très pratique à trimbaler que nous propose LG… mais aussi une machine imparfaite qui souffre des décisions faites sciemment par son constructeur pour la rendre anorexique. On pense en tout premier lieu à l’apparente fragilité du châssis et du cadre de l’écran.

On sent par ailleurs que LG a vraiment orienté son appareil vers des utilisateurs cherchant avant tout un PC portable efficace pour de longues heures de bureautique et de multimédia. Le LG Gram 16 est ainsi un modèle de silence dans la plupart des cas. Il profite d’une autonomie très généreuse qui constitue l’un des vrais points forts de ce produit. À l’inverse, on doit faire avec des performances bridées par la chauffe, vite atteinte lorsque l’on utilise le PC dans des conditions intensives. Le Core i7-1165G7 de notre unité de prêt se montrait ainsi nettement moins efficace que sur certains ultraportables de 13,3 pouces proposés par la concurrence. Un comble sur un laptop de 16 pouces qui devrait théoriquement être capable de faire mieux côté dissipation.

Il y a donc de quoi être un peu troublé par l’expérience proposée avec le Gram 16. Il s’agit d’un grand PC portable vraiment agréable à utiliser tous les jours, et tout particulièrement en situation de mobilité, mais son relatif manque de puissance a de quoi refroidir (sans mauvais jeu de mots). Reste le volet affichage, très correct, mais qui souffre malheureusement d’une calibration peu soignée. C’est dommage.