Après le GFX100 sorti en 2019, le GFX100S se présente comme le petit frère. Gabarit plus réduit, prix divisé par deux, il n’en est pas pour autant dénué d’intérêt. Au contraire, l'appareil photo hybride pourrait convaincre des professionnels de l’image pour qui la résolution est essentielle.
Fujifilm introduit en ce 27 janvier le dernier-né de la série GFX : un moyen format dont la résolution chatouille les étoiles. Si sa fiche technique est proche du GFX100, le mot d’ordre du GFX100S est simple : portabilité. Affichant à peine 900 grammes sur la balance, c’est un boîtier aux spécifications intéressantes dont il convient de faire le tour.
Un boîtier conçu pour la haute résolution
Le GFX100S est équipé d’un capteur rétro-éclairé moyen format de 43,8 x 32,9 mm, d’une résolution de 102 Mp. Il est propulsé par un processeur X-Processor 4 garantissant une qualité d’image infaillible. Le boîtier intègrerait également un mode haute résolution récemment ajouté au GFX100 via une mise à jour du firmware permettant de capturer des images allant jusqu’à 400 Mp.
L’autofocus couvre quasiment 100 % de la surface du capteur avec une réactivité de 0,16 seconde même en conditions de basse lumière. Équipé de l’objectif Fujinon GF 80 mm f/1.7 R WR, le boîtier serait capable de trouver un point de focus même à -5,5 IL. Capable de détecter les yeux et les visages, l’autofocus a été amélioré grâce à un algorithme améliorant sa précision.
On retrouve les fameux modes de simulation de film qui font tout le grain de Fujifilm, ici au nombre de 19. Un petit nouveau, appelé « Nostalgic Neg », fait son apparition. Caractérisé par une saturation élevée et des tonalités douces, Fujifilm explique : « Ce mode emploie des couleurs et des tons qui rappellent l' "American New Color", qui a émergé dans les années 1970 pour remplacer les images en noir et blanc par des photographies en couleurs et devenir la norme en photographie d'art ».
Stabilisation, vidéo, programmes personnalisables : Fujifilm coche toutes les cases
Le GFX100S dispose d’une stabilisation cinq axes de 6 IL, que Fujifilm indique être 20 % plus petite et 10 % plus légère que chez son grand frère. Les capacités de détection de mouvement et de vibration des capteurs du gyroscope promettent une stabilité renforcée en photo comme en vidéo, même à main levée.
Côté vidéo, le GFX100S est capable d’enregistrer en 4K jusqu’à 30 fps 4:2:0 10 bits sur carte SD, aussi bien au ratio 16:9 que 17:9. Le boîtier assure également un enregistrement externe en 4K/30 fps 4:2:2 10 bits via le port HDMI.
À l’arrière, on trouve notamment un écran tactile articulé de 3,2 pouces et un viseur d’une résolution de 3,69 millions de points. Le GFX100S dispose d’un écran supérieur et d’une molette rotative proposant les classiques modes P, A, S et M, ainsi que six programmes personnalisables à portée de main. Un switch permet de passer du mode photo au mode vidéo rapidement.
Le GFX100S dispose d’une autonomie d’environ 460 clichés, identique à ce que propose le X-T4. Le boîtier n’est en revanche pas compatible avec un grip vertical. Côté mémoire, on trouve deux emplacements pour carte SD.
Tropicalisé et résistant à la poussière, le boîtier est fabriqué en alliage de magnésium robuste et présente une connectique complète. Le GFX100S est compatible avec la gamme d’objectifs à monture G, dont le parc s’étoffe petit à petit.
Nul doute que ces caractéristiques techniques adressent le dernier boîtier de Fujifilm aux professionnels de la photo en quête de haute résolution d’image. Lancé fin février, le GFX100S sera vraisemblablement disponible à la vente début mars au tarif de 5 999 €. À sa sortie, le GFX était commercialisé pour la bagatelle de 10 999 €…