Ils partagent quelques spécifications, comme leur capteur CMOS 16 mégapixels rétro-exposé (type 1/2,3'') et le processeur de traitement d'image TruPic VII (celui des derniers OM-D, dont l'E-M10) avec FAST AF (technologie Frequency Acceleration Sensor apparue sur le PEN E-P3). Ou encore un écran 3 pouces en 460k pixels (tactile sur le SH-1). Mais les traits de caractère ne convergent guère. Commençons par l'élégant SH-1.
Olympus SH-1
Olympus vient ici se positionner dans la catégorie des TZ (Panasonic), HX (Sony) et autres SX (Canon), c'est-à-dire des compacts à zoom puissant. Et pour se distinguer dans ce secteur hautement concurrentiel, le SH-1 adopte une finition empruntée aux PEN, avec châssis en alliage d'aluminium, coque en métal et grip en cuir synthétique. Le zoom 24X (25-600 mm, f:3,0-6,1) profite de la stabilisation mécanique sur 5 axes, développée pour le E-M5. Elle est active en photo mais aussi en vidéo. Le communiqué de presse n'est pas exhaustif, mais il précise qu'en plus du Full HD, l'appareil propose un mode rapide (240 fps) et du time lapse.Les filtres créatifs sont toujours de la partie. Et le SH-1 renchérit avec un niveau électronique, un mode manuel et des fonctions de partage en Wi-Fi. Olympus proposera des accessoires dans le style du boîtier, comme un étui, une sangle d'épaule ou de poignet, en cuir bien sûr. Il sera commercialisé à la mi-avril à 399 €.
Olympus TG-3
L'autre annonce concerne la gamme Stylus TOUGH, les appareils renforcés d'Olympus. Il s'agit là essentiellement d'une mise à jour du TG-2, dont le TG-3 reprend quelques caractéristiques. A commencer par le niveau de protection offert, le plus élevé du marché : étanchéité à 15 m d'immersion (jusqu'à 45 m avec le caisson PT-056), résistance à des chutes de 2,1 m et à 100 kg de pression, fonctionnement jusqu'à -10°C. Le TG-3 réutilise également le zoom 25-100 mm, lumineux au grand-angle (f:2,0), mais standard au télé (f:4,9). La stabilisation reste mécanique, doublée d'un traitement numérique. Enfin, le TG-3 conserve GPS et boussole électronique, le « tap mode » qui facilite l'usage avec des gants, et sa compatibilité avec les compléments optiques existants, grand-angle et télé.Quoi de neuf alors ? Tout d'abord, le capteur passe d'un 12 à un 16 mégapixels (CMOS rétro-exposé). Le TG-3 adopte également la dernière génération de processeur de traitement d'image, le TruPic VII. Il hérite aussi de la technologie de mise au point rapide FAST AF. La rafale n'est pas plus rapide qu'avant (5 fps), mais espérons qu'elle saura profiter de cet AF. En matière de fonctionnalités, Olympus insiste sur la macro. Pas un, ni deux ou trois mais quatre modes au programme : microscope, microscope control, focus stacking et focus bracketing. En microscope, l'appareil parvient à atteindre un grossissement de plus de 40X, même à 1 cm du sujet. Le focus stacking va effectuer une rafale en macro, avec plusieurs distances de mise au point, et les fusionner pour obtenir une plus grande profondeur de champ.
Olympus a implémenté du Wi-Fi, en revanche l'écran qui était un OLED de 610k pixels devient un LCD de 460k pixels (en trois pouces dans les deux cas). Enfin, Olympus propose un nouvel accessoire, l'éclairage macro LG-1, qui vient se greffer autour de l'objectif. Le TG-3 sera disponible en juin, pure coïncidence, juste avant les vacances d'été (399 €).