Nikon Coolpix S9100
Nikon semble décidé à réinvestir le secteur des compacts, un marché que le constructeur avait un peu négligé depuis quelques années au profit des reflex. Le Coolpix S9100 est ainsi le premier compact Nikon à disposer d'un zoom supérieur au 10X, et qui plus est, grand-angulaire (le S8100 n'était qu'un 30-300 mm). De quoi rivaliser avec les caïds du milieu ?Nikon Coolpix S9100 | |
Caractéristiques photo | |
Pixels réels / Résolution max | 12,1 Mpix / 4 000 x 3 000 pixels |
Capteur - taille | CMOS rétro-exposé EXR - 1/2,3'' |
Zoom | 25 - 450 mm (18 X) |
Ouvertures max / stab | f3,5 - f5,9 / mécanique |
Ecran | 3'' / 921 000 pixels |
Sensibilités | 160 à 3 200 ISO |
Obturateur | 4 s - 1/4 000 s |
Macro | 4 cm |
Portée du flash | 4 m maximum |
GPS / Format RAW | Non / Non |
Stockage | SD/SDHC/SDXC (UHS-1) + 74 Mo interne |
Connectique | Micro USB + mini HDMI |
Autonomie annoncée | 270 photos (CIPA) |
Dimensions | 104,8 x 62 x 34,6 mm |
Poids | 212 g |
Alimentation | Batterie Li-ion 1 050 mAh |
Caractéristiques vidéo | |
Qualité max | 1080p en 30 im/s |
Conteneur - codec | MOV - Mpeg-4/AVC |
Son | Stéréo |
Zoom / AF pendant vidéo | Oui / Oui |
Vidéo stabilisée | Oui, électronique |
Prise en main et ergonomie du Coolpix S9100
Le S9100 reprend le corps du S8100, avec des lignes passe-partout (sauf si vous choisissez le coloris rose vif), un boîtier un peu plus haut que les autres, mais relativement léger. La finition inspire confiance sans être particulièrement luxueuse. Nikon a conservé la petite barre en façade pour cramponner ses doigts : c'est moins ergonomique qu'une vraie poignée grippée, mais c'est toujours mieux que la face lisse du SX230 HS de Canon. Et on retrouve aussi les picots à l'arrière au niveau du pouce : la prise à une main est suffisamment confortable. Bon point ici, le flash pop-up ne sort pas automatiquement au démarrage : l'utilisateur est libre de l'actionner via un loquet latéral. En apparence, la seule différence par rapport au S8100 c'est l'emplacement du sélecteur de mode, passé en bordure d'appareil.Tige faisant office de poignée, zone à picots pour le pouce et flash pop-up à sortie manuelle
Le 9100 poursuit son parcours de santé exhibant avec un bel écran en 921 000 pixels, qui reste assez visible en plein soleil grâce à son traitement spécial. Traitement qui donne des reflets violets pas terribles, mais il faut savoir ce qu'on veut ! Juste un petit regret : l'affichage quand on vise apparaît mal définit, ça n'est que quand on fait la mise au point que le LCD révèle tous ses pixels.
Ecran de visée et visibilité en plein jour
L'appareil conserve sinon toute la simplicité de son prédécesseur : une roue codeuse crantée au dos avec un bouton de validation central et les touches menu, corbeille, lecture et vidéo. Sur le dessus, un sélecteur de modes (8 entrées) et la manette de zoom.
Commandes à l'arrière du boîtier et sélecteur de modes
Pour l'interface, le principal mot d'ordre reste : « sobriété ». L'avantage, c'est que le néophyte ne se sentira pas submergé de notions incompréhensibles. Le menu Prise de vue est composé de six entrées : taille d'image, balance des blancs, mesure, sensibilité, zone AF et mode autofocus. Quant aux onglets vidéo et configuration, ils ne sont guère plus compliqués. L'inconvénient, c'est qu'un utilisateur avancé devra se résoudre à faire essentiellement du Point and shoot. Pas de réglage manuel ou semi-débrayable, les seuls paramètres auxquels on accède sont la correction d'exposition, la teinte et la saturation. Rien de particulier en matière de connectique : on retrouve les micro USB servant aussi à l'audio-vidéo et le mini HDMI. Enfin, l'autonomie calculée par Nikon selon les critères CIPA est de 270 vues.