Il faut remonter à novembre 2011 dans la généalogie des GX pour débusquer le plus proche ascendant du GX7, le GX1. Non, vous n'avez pas raté les GX2, 3, 4, 5 et 6, Panasonic est passé directement au GX7. Comme pour insister sur le côté significatif des évolutions apportées, sans donner le sentiment de faire du réchauffé comme c'était le cas entre le GX1 et son prédécesseur le GF1. Ici, Panasonic s'est surtout inspiré de la concurrence, NEX-7 de Sony et E-M5 d'Olympus au premier rang. Des hybrides haut de gamme, pour utilisateurs confirmés. L'outil tant attendu des photo-reporters ?
Le GX7 de Panasonic
Panasonic Lumix GX7
Caractéristiques générales
Boîtier
Alliage magnésium
Pixels / Résolution max
16,8 Mpix - 16 effectifs 4 592 x 3 448 pixels
Capteur - taille
Live MOS Micro 4/3 17,3 x 13 mm
Densité de pixels
7,5 Mpix / cm²
Anti-poussière
Filtre supersonique
Monture
Micro 4/3
Objectifs du pack
Zoom 14-42 mm f:3,5-5,6 (équiv. 28-84 mm)
Stabilisation
Optique (objectif) ou mécanique (boîtier)
Ecran
3'' LCD tactile et articulé de 1 040 000 pixels
EVF
2 764 800 pixels articulé avec détecteur Grossissement de 1,39X Dégagement oculaire de 17,5 mm
Sensibilités ISO
200 à 25 600 ISO (125 ISO en étendu)
Obturateur
60 s à 1/8 000 s + pose B Mécanique ou électronique
AF
23 collimateurs Détection de contraste
Mesure expo
Multi, centre, spot 1 728 zones
Balance des blancs
Auto + 5 prédéfinis + manuel (2500 à 10 000 K avec filtre ambre/bleu - vert/magenta) + 2 modes perso
Formats de fichiers
Jpeg, RAW, RAW + Jpeg, MPO + Jpeg
Rafale
Jusqu'à 5 im/s (en pleine résolution) (40 im/s en 4 MPix)
PHOTOfunSTUDIO 9.2 PE, SILKYPIX Developper Studio 3.1 SE
Caractéristiques vidéo
Qualité maximum
1 080p à 50 im/s (MP4 - 28 Mbps) 1 080p à 50 im/s (AVCHD - 28 Mbps)
Conteneur - codec
MTS - AVCHD ou MP4 - H.264/AVC
Son
Stéréo
Zoom pendant vidéo
Oui (avec 14-42 mm)
Vidéo stabilisée
Optique (avec 14-42 mm)
Prix
A partir de
Prise en main et ergonomie[/anchor]
En dehors des dimensions du boîtier et de l'aspect global, Panasonic n'a pas conservé grand-chose du GX1 pour élaborer son GX7. Monture excentrée, poignée gonflée, capteur stabilisé (deux axes), multiplication des commandes, articulation de l'écran et surtout intégration d'un viseur électronique orientable caractérisent ce nouvel opus. Le GX7 s'attrape très confortablement, le contrôle est on ne peut plus pointu. Et même un peu trop pour le coup. Panasonic a eu la main lourde sur les raccourcis : quatre touches Fn physiques et cinq virtuelles. Si la possibilité de personnaliser l'affectation des fonctions est un réel atout, l'agencement même des touches reste à revoir. Fn4, située à l'angle du viseur, est impraticable, Fn3 trop au bord du boîtier, impose une souplesse pas naturelle du pouce, tandis que les cinq Fn virtuelles sont tout bonnement inaccessibles quand on a l'œil rivé sur le viseur.
Ce dernier est d'ailleurs critiquable à plus d'un titre. Il est petit et souffre d'un dégagement oculaire de 17,5 mm trop court (les porteurs de lunettes auront du mal). Par ailleurs, son cache peu enveloppant, ferme et courbé occasionne reflets (si on ne colle pas bien son œil dessus) ou douleurs (si on s'en rapproche trop). Appareil tenu à la verticale, c'est pire encore. L'articulation sur 90° n'a guère d'intérêt, sauf cadrage spécifique occasionnel, et le détecteur se montre beaucoup trop sensible (même réglé sur faible).
Enfin, il ne s'agit pas d'un viseur Oled mais d'un LCD séquentiel qui affiche 2,76 mégapixels alternant le rouge, le vert et le bleu. Malgré un taux de rafraîchissement élevé, les composantes RVB ont tendance à se séparer quand on effectue des petits mouvements. C'est bien visible sur des zones où les contrastes sont élevés. Des défauts qui nous déçoivent et dont ne souffrent pas les appareils concurrents. Malgré tout, l'EVF reste utilisable à défaut d'être confortable : nous préférons en avoir un tel quel que pas du tout.
La forme et la texture du cache rendent le contact avec l'œil inconfortable
Passés ces couacs ergonomiques, qui auraient pu être facilement évités, il nous faut admettre que le GX7 se manipule bien. Chaque utilisateur devra consacrer un peu de temps à personnaliser les commandes, à arbitrer s'il veut ou non faire usage des fonctions tactiles (notamment de l'AF, où les subtilités ne manquent pas), à régler ses molettes (car oui, il y a deux molettes), etc. Patience et pratique seront des alliés précieux, mais le jeu en vaut la chandelle.
D'autant que le GX7 dispose également d'atouts de charme, comme son écran articulé de 3 pouces en 1 MPix, ses fonctions focus peaking (surlignage coloré des zones de mise au point manuelle) et courbe de niveaux en temps réel, son commutateur AF/MF cernant le blocage de l'exposition, ou encore son obturateur électronique totalement silencieux, qui viendra épauler l'obturateur mécanique grimpant au 1/8000s quand la discrétion s'imposera. À noter alors que la sensibilité plafonne à 3 200 ISO versus les 25 600 ISO en obturation mécanique.
Quoi d'autre ? Panasonic maintient le cap du sans-fil initié sur ses hybrides G6 et GF6, en implémentant ici aussi Wi-Fi et NFC. Si les paramétrages réseau à même l'appareil restent un brin alambiqués, le recours au NFC simplifie agréablement la donne. Et les fonctions de l'application Panasonic Image App pourront se montrer utiles pour piloter le GX7 à distance et partager facilement ses photos par le biais du smartphone connecté. Panasonic a par ailleurs réussi à conserver un flash pop-up, faible, mais qui a le mérite d'être là et ce malgré la recrudescence de composants. Enfin, la batterie de 1025 mAh du G6 est reconduite ici, et assure une autonomie équivalente de 320 vues environ.
Quid des menus ?
Ils sont identiques à ceux du Lumix GH3 que nous testions en début d'année. Notre appréciation demeure donc la même. Pour résumer, Panasonic a bien progressé en termes de design de ses menus, mais il reste des problèmes d'organisation des rubriques, où l'exhaustivité et l'incongruité de certaines dénominations ne facilitent pas la tâche. Il faudra se documenter un peu. Les styles photo ne sont toujours pas personnalisables depuis le Q.Menu : l'utilisateur doit passer par le menu principal pour affiner netteté, saturation, contraste et réduction du bruit.
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Performances : réactivité et objectif[/anchor]
Un hybride taillé pour le terrain
À un bémol près, le GX7 est toujours disponible pour la bataille. La première photo est capturée 0,9 s après avoir allumé l'appareil, la latence au déclenchement ne dépasse pas 0,05 s et l'autofocus, avec l'optique 14-42 mm du kit GX7KEF, n'oscille qu'entre 0,15 et 0,20 s, latence comprise (en conditions lumineuses normales). Le flash se recycle rapidement (il faut dire qu'il n'est pas très puissant) et la rafale rejoint les ténors du genre : 5,2 im/s sur 62 vues en Jpeg avec obturation mécanique, mais 10 im/s sur 22 images en obturation électronique ! Ce avec une immobilisation de l'appareil insignifiante. Si on shoote en RAW + Jpeg, le buffer sature au bout de 9 vues. Enfin si 4 MPix vous suffisent, il reste le mode rafale à 40 im/s.
Quel est donc le « bémol près » ? Le délai pour enchaîner deux vues, qui peut tomber à 0,4 s au mieux, mais tourne souvent autour de 0,9 - 1 s, le déclencheur demeurant inerte un laps de temps si on tente de mitrailler en le relâchant complètement entre les prises. La subtilité, c'est qu'il ne faut pas remonter l'index plus haut que la mi-course et presser à nouveau pour enchaîner rapidement une deuxième vue. Le mieux reste encore de se mettre en mode rafale pour contourner cette bizarrerie.
N Mesures exprimées en secondes : la plus petite est la meilleure
Et précision également que la vitesse de mise au point est fortement ralentie avec la focale fixe de 20 mm pourtant si typée photo-reportage. Elle se fait au mieux entre 0,35 et 0,5 s.
14-42 mm ou 20 mm ?
Les deux mon colonel ! Panasonic nous a envoyé un 20 mm, en plus du 14-42 mm du kit. La focale avec laquelle le GX7 fait le plus sens, dans la compréhension photo-journalistique du terme. Pourquoi ? Parce que ce petit objectif est plus discret, moins encombrant, plus lumineux (f:1,7) et qu'il impose un déplacement du photographe sur le terrain pour trouver les bons points de vue. Et si on s'accommode des moins bonnes performances de l'AF avec ce 20 mm (équivalent 40 mm), il faut bien reconnaître que la focale colle parfaitement à un usage de photo de rue. Et que les résultats, notamment lorsqu'on ouvre à fond, sont fort plaisants, même si il vignette alors copieusement. Le 20 mm pique fort, dès f:1,7 et jusqu'à f:8, et présente une belle homogénéité. Il n'est pas stabilisé, mais comme le boîtier l'est, ça compense.
Ce n'est pas nous qui avons bu cette bouteille, promis !
Quid du 14-42 mm ? Avec son gabarit (ce 14-42 mm ne se rétracte pas comme son cousin en version Lumix G X), sa construction tout plastique (y compris la baïonnette) et ses ouvertures standard (f:3,5-5,6), le 14-42 mm est nettement moins alléchant. Tout cela se retrouve en plus dans la qualité optique, correcte, mais sans plus. Le piqué dépasse rarement le stade du moyen, l'homogénéité n'est jamais pleine. Bref, il n'y a pas de quoi tirer tout le potentiel du GX7. En revanche, la plage de zoom est appréciable, et la stabilisation optique (qui prend le pas sur celle mécanique du capteur) plus efficace.
Photo prise à 14 mm (f:7,1 - 1/125e) et zoom à 100% au centre puis sur le bord
Photo prise à 42 mm (f:7,1 - 1/250e) et zoom à 100% au centre puis sur le bord
Qualité d'image et hautes sensibilités[/anchor]
Le GX7 embarque un capteur Live MOS Micro 4/3 de nouvelle génération, toujours avec 16 mégapixels, mais dont les photodiodes ont agrandies. Une optimisation de l'espace sur une surface inchangée (17,3 x 13 mm) qui a nécessité d'adapter les microlentilles couvrant le capteur. Combiné à une nouvelle puce de traitement d'image Venus Engine, l'ensemble est supposé améliorer la gestion du bruit dans les hautes sensibilités. Eh bien il faut reconnaître que Panasonic est sur la bonne voie. Le GX7 couvre nativement la plage de 200 à 25 600 ISO, et s'étend à 125 ISO. De 125 à 1 600 ISO, il n'y a guère d'inquiétude à avoir. Malgré l'apparition d'une granulation visible à 800 ISO et surtout 1 600 ISO, les détails sont largement préservés. À 3 200 ISO, certaines textures commencent à se brouiller, le grain devient plus présent. Panasonic fait moins bien que ses rivaux en APS-C, mais le constructeur marque tout de même un progrès significatif par rapport à ses propres gammes. Les images sont encore exploitables, de préférence si on shoote en RAW. À 6 400 ISO en revanche, les clichés ternissent fortement, les détails fins s'estompent. Il va falloir rester sur des débouchés d'appoint et/ou du petit format. À 12 800 et surtout 25 600 ISO, le GX7 fait de la bouillie, on évitera de monter aussi haut.
Globalement, le GX7 s'en sort très bien pour du Micro 4/3. Il privilégie la conservation des détails au lissage, choix que Panasonic pouvait difficilement entreprendre avec les précédentes générations de capteurs moins bien maîtrisées. Les X100s et consorts conservent leur supériorité, mais l'écart se réduit, pour l'heure.
Mais encore ?
Rien à signaler de particulier, sauf une légère tendance à sous-exposer en mesure pondérée, mais ça se rattrape bien. La balance des blancs est globalement fiable, un brin froide, mais encore une fois, rien n'est immuable. D'autant que les réglages proposés sont complets. Et les images par conditions lumineuses difficiles restent assez saturées, c'est plutôt agréable. Enfin, il nous faut noter le bon travail de la conversion Jpeg opérée par le boîtier. En dehors de la question des hautes sensibilités où le RAW permet un traitement plus fin, le Jpeg fera amplement l'affaire la plupart du temps : on perd un peu de détail, mais la dynamique reste bonne, en dépit d'un contraste accentué. Un rendu « prêt à l'emploi » de qualité en somme.
A gauche le Jpeg, à droite le RAW
En revanche, la HDR reste à la peine par rapport à ce que proposent les NEX de Sony ou les OM-D d'Olympus. D'abord parce que la vitesse d'enchaînement des vues n'est pas suffisante pour éviter les dédoublements des contours quand on capture à mains levées (en obturation mécanique comme électronique). Ensuite, parce que le niveau de HDR n'est pas réglable. Et enfin parce que la photo originale, celle correctement exposée, n'est pas conservée. Il est préférable d'utiliser un trépied, et donc de passer par un bracketing.
Sans HDR puis avec HDR, les contours se dédoublent alors
Fonctionnalités et vidéo[/anchor]
Les fonctionnalités
Nous avons déjà évoqué le Wi-Fi, le NFC, la HDR et le bracketing, nous mentionnerons rapidement l'exposition multiple et l'intervallomètre. Il nous reste alors à parler de la panoramique par balayage et des filtres créatifs. Côté panorama, le GX7 produit des images de 8 176 x 2 560 pixels au maximum. La prise de vue exige un déplacement très calme, et se montre ainsi plus délicate qu'avec un NEX où on vous secoue les puces régulièrement pour balayer plus vite le paysage. Mais le résultat, avec un minimum d'application, est très propre.
Côté effets, Panasonic ne joue pas les Harpagons : 22 filtres, plus ou moins personnalisables, et que l'appareil affiche en temps réel (avec plus ou moins de facilité). Expressif, rétro, ancien temps (oui, la nuance est subtile), tons clairs, clair-obscur, sépia, monochrome, monochrome dynamique, brut ou doux, impressionnisme, dynamique élevée, développement croisé, effet jouet normal ou vif, procédé sans blanchiment, miniature, mise au point douce, fantastique, filtre étoile, désaturation partielle et rayon de soleil ! Tout n'est pas réussi, mais dans le lot, il y a de quoi s'amuser.
<center>Différents effets proposés par le GX7</center>" alt="
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<center>Chaque effet se règle par les petits onglets virtuels</center>" alt="
Et la vidéo ?Dernier volet majeur où Panasonic se doit de maintenir la barre haut : la vidéo. Et force est de constater que le GX7 remplit bien son rôle. Parmi les nouveautés dont on ne peut que se réjouir figure l'arrivée d'un véritable mode 1080p à 50 im/s en MP4 (codec H.264/AVC), à 28 Mbps. Ca y est, le MP4 n'est plus une option « PC » au rabais, ce format se place désormais à armes égales avec l'AVCHD, toujours de la partie. Autre bon point : l'entière flexibilité des paramètres avant et pendant le tournage (ouverture, vitesse, ISO, etc.). La qualité d'image est toujours aussi bonne, l'AF se montre redoutable.
Le GX7 ne pêche que sur deux aspects : l'absence de prise micro (que ne palie pas la bonne qualité des micros intégrés) et la désactivation de la stabilisation mécanique en vidéo. Nous ne nous expliquons pas ce dernier point, fort regrettable. Il signifie notamment que la focale fixe 20 mm f:1,7, dépourvue de stabilisation optique, ne sera pas du tout stabilisée en vidéo. C'est pourtant l'objectif que Panasonic préconise pour son GX7, et à juste titre en photo.
Conclusion[/anchor]
Il est difficile de synthétiser tout ce que représente ce GX7 en une note finale. Nous ne nous montrerons en tout cas pas aussi enthousiastes que beaucoup de nos confrères. La principale raison à cela, c'est que le meilleur atout du GX7, la présence d'un viseur électronique, est également son plus gros défaut. Etriqué, sensible aux reflets, douloureux, doté d'un détecteur trop sensible et d'un dégagement oculaire faible, et technologiquement en retard, il ne reste à cet EVF comme points positifs que son articulation (encore que, avec un écran lui aussi articulé...), sa position excentrée (encore que, ça condamne de facto un œil, si on ne veut pas faire la mise au point tactile avec son nez...), mais surtout, son existence. C'est mieux que rien, mais quand on a déjà essayé un viseur de Fujifilm X100s ou de E-M1 d'Olympus, on reste méchamment sur sa faim.
Ce gâchis digéré, le GX7 fait essentiellement dans le positif. Meilleure qualité d'image vue à ce jour chez Panasonic, ergonomie complexe, imparfaite, mais flexible à souhait, autofocus et boîtier très rapides, réglages généreux, mode totalement silencieux, focus peaking et courbe de niveaux en temps réel... Bref, le GX7 compte parmi les meilleurs appareils hybrides en Micro 4/3, et comble un retard que Panasonic avait laissé béant depuis son dernier modèle expert qu'était le GX1. Maintenant, la concurrence est rude : de l'E-M1 en Micro 4/3 aux très attendus Alpha 7 et 7R en plein format, en passant par la gamme X de Fujifilm en APS-C. Et face à tout ce beau monde, si le GX7 n'est jamais largué, il ne se démarque jamais vraiment pour autant. Sauf en termes de prix, puisqu'à moins de 950 € boîtier nu, et avec un beau parc d'optiques en perspective, il représente une offre attractive en hybride expert. Nous lui mettons donc tout de même un très bon de justesse, avec un sérieux bémol pour le viseur.
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