Le nouveau « Nikon D5100 » hérite pour commencer du capteur CMOS au format DX (APS-C) du D7000, photographiant à 16,2 millions de pixels jusqu'à 4 i/s et filmant en Full HD 1080p jusqu'à 30 i/s. Sa plage de sensibilité s'étend pour rappel de 100 à 6400 ISO, extensible à 25600 ISO.
Il se contente en revanche du module de mise au point à 11 collimateurs et de mesure de la lumière à 420 zones du D3100, contre respectivement 39 collimateurs et 2016 zones pour ceux du D7000. Il adopte en outre la même batterie et donc la même autonomie que le modèle d'entrée de gamme : 620 déclenchements (contre 1050).
Une caméra Full HD digne de ce nom ?
Le « D5100 » met l'accent sur la vidéo à plus d'un titre. Il ne tourne ainsi plus seulement à 24 i/s, mais aussi à 25 ou 30 i/s, avec un autofocus permanent dont la rapidité a été améliorée. S'il s'en tient à un micro interne mono, il offre en revanche une entrée pour micro stéréo, qu'un nouvel accessoire maison exploite d'ailleurs. Les plans d'une durée maximale de 20 min sont au format MOV et encodés en H.264.
Il conserve en outre un écran orientable, dont la charnière est désormais à gauche du boîtier, ce qui offre une plus grande liberté de prise en main, particulièrement bienvenue en vidéo. Sa dalle LCD de 3 pouces (7,5 cm) d'une confortable définition VGA (921 000 points) est d'ailleurs héritée du D7000.
Le « Nikon D5100 » sera vendu au prix public de 700 euros nu, ou de 800 euros avec un zoom 18-55 mm stabilisé. Il concurrence ainsi en frontal le Canon EOS 600D, que ce soit sur le plan technique ou tarifaire. Il sera enfin commercialisé dès que la tragique situation au Japon, qui n'a fait que des dégâts matériels chez Nikon, le permettra.
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