Le nouvel « SLT-A99 » a tout d'un reflex, si ce n'est qu'il est justement dépourvu de visée reflex (visée optique directe), préférant un miroir semi-transparent et un (excellent) viseur électronique, au profit de la cadence de prise de vue et d'un autofocus permanent.
Il abrite le même capteur plein format CMOS Exmor de 24 millions de pixels que le RX1, stabilisé, et dont la sensibilité culmine ici aussi à 25 600 ISO, en dépit de l'atténuation du miroir translucide. Cette conception lui permet de bénéficier d'un autofocus hybride, combinant un capteur à détection de phase à 19 collimateurs, constamment exposé, à 102 points d'assistance répartis sur le capteur. Sa cadence de prise de vue de 10 i/s est inégalée à ce niveau de prix, mais d'autres reflex font mieux en dépit de leur miroir amovible.
Accent sur la vidéo
L'« A99 » mise sur la vidéo et cible à son tour les cinéastes ou assimilés. Il filme effectivement en Full HD 1080/50p, au format AVCHD 2.0 avec des débits relativement élevés (jusqu'à 28 Mbps), et peut-être associé en option à un boîtier XLR haut de gamme, facturé 800 euros, semblable à celui qu'on retrouve sur les caméras professionnelles.La visée repose sur un viseur électronique OLED à 2,36 millions de points ou sur un écran LCD VGA de 3 pouces. L'ergonomie du boîtier est digne d'un reflex professionnel, mais avec une molette silencieuse en plus, destinée à la vidéo mais disponible également en photo.
Le « Sony Alpha SLT-A99 » sera commercialisé en France à partir de la fin du mois d'octobre au prix public de 2800 euros nu. Il sera accompagné d'une nouvelle poignée verticale, pouvant accueillir deux batteries en plus de celle du boîtier, vendue 380 euros, et d'un nouveau flash embarquant une torche vidéo, vendu 650 euros.