Fujifilm continue de décliner sa gamme d'appareils photo hybrides vers le bas avec l'annonce aujourd'hui du X-A1, qui n'est ni plus ni moins qu'une variante économique du X-M1 lancé il y a un peu moins de trois mois.
Le nouveau Fujifilm X-A1 ne se distingue effectivement du X-M1 que par son capteur. Il troque malheureusement le fameux capteur X-Trans caractéristique de la gamme X-Premium pour un capteur conventionnel.
Ce capteur CMOS au format APS-C de 16 millions de pixels adopte donc la disposition de Bayer, comme la quasi-totalité des appareils photo hybrides. Avec leur disposition de photodiodes inédite, les capteurs X-Trans se passent quant à eux de filtre passe bas sans pour autant s'exposer au phénomène du moiré, et sont loués à la fois pour leur piqué et leur haute sensibilité.
Mais le reste de la fiche technique et l'ergonomie sont strictement identiques. On retrouve donc le processeur EXR II, avec lequel il monte jusqu'à 25600 ISO, et avec lequel il promet une grande réactivité. On retrouve également l'écran VGA de 3 pouces orientable sur l'axe vertical, les molettes de réglages et la connectivité Wi-Fi permettant de le télécommander et/ou de transférer les clichés.
Le Fujifilm X-A1 sera lancé au mois de novembre en France. Il sera vendu 580 euros avec le zoom stabilisé XC 16-50 mm f/3,5-5,6 OIS, équivalent à un 24-76 mm.
Fujifilm profite de l'occasion pour lancer un nouveau zoom, un téléobjectif XC 50-230 mm f/4,5-6,7 OIS plus abordable que le XF 55-200 mm f/3,5-4,8 R LM OIS existant et destiné aux X-M1 et X-A1. Il sera vendu 400 euros seul, 780 euros avec le X-A1 et le 16-50 mm susmentionné.
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