Pornhub

Le récent rapport du Sénat au sujet du monde de la pornographie n'a pas fini de choquer l'opinion publique. En effet, le papier s'est également penché sur les mineurs qui consomment ce type de contenu.

Si cela ne faisait déjà aucun doute, nous apprenons donc que les mineurs accèdent massivement et facilement au porno. Un site est particulièrement montré du doigt.

Une consommation massive

Cette semaine, le Sénat français s'est penché sur l'épineuse question de la régulation du marché de la pornographie. Ainsi, 23 propositions ont été émises à ce sujet par les sénateurs. Le but étant bien évidemment de rendre ces contenus sensibles plus difficilement accessibles pour les jeunes internautes. Dans ce rapport, différentes données ont également été communiquées… Et elles sont pour le moins édifiantes !

L'audience française des principaux sites pornographiques a ainsi été passée au crible. Comme nous le précisions dans un précédent article, deux tiers des enfants de moins de 15 ans ont déjà été exposés à des images de type pornographique. Une portion qui atteint un tiers chez les moins de 12 ans. Les mineurs sont particulièrement exposés et un site fait figure de très mauvais élève dans ce domaine.

Plus que jamais dans la tourmente

C'est une nouvelle fois Pornhub qui s'attire les foudres des autorités. Selon ce rapport, environ 17 % du public français qui se connecte chaque mois sur le site est mineur. Cela représente exactement plus de 1,6 million de visiteurs sur les 9,2 millions mensuels. C'est bien plus que xHamster (7,6 %), xVideos (11,8 %), Tukif (13,4 %) ou encore Xnxx (3,5 %). Par ailleurs, les deux autres sites détenus par MindGeek (le propriétaire de Pornhub), YouPorn et RedTube, grimpent respectivement à 7 % et 5,7 % d'audience mineure en France.

Le rapport appuie également sur la nature des images diffusées qui sont jugées « extrêmes et avilissantes », en déclarant au passage que les sites incriminés sont exilés dans des paradis fiscaux. Même si des solutions ont été mises sur la table, la régulation du contenu pornographique sur internet s'annonce pour le moins difficile.

Source : Le Devoir