Sous l'impulsion de la Commission européenne et du Conseil de l'UE, l'Union européenne a formalisé, vendredi, l'engagement d'une majorité de ses membres à accélérer la transformation écologique et numérique de l'Europe.
C'est dans le cadre de la Journée du numérique 2021, qui s'est tenue le vendredi 19 mars, que les États membres de l'Union européenne ont signé trois déclarations qui aideront la zone à atteindre les objectifs de la décennie numérique de l'Europe. Les trois déclarations portent sur la connectivité internationale, le déploiement des technologies propres, et l'amélioration de la réglementation pour les start-up et sociétés en phase d'expansion. « Avec les nouveaux engagements pris aujourd'hui, notre ambition commune d'une approche de la numérisation centrée sur l'humain se trouve renforcée », a commenté la vice-présidente exécutive de la Commission européenne, Margrethe Vestager.
L'UE veut renforcer ses réseaux et soutenir les jeunes entreprises émergentes
La première des trois déclarations, « Les passerelles de données européennes, élément clé de la décennie numérique de l'Europe », porte sur le renforcement de la connectivité Internet du continent avec ses partenaires mondiaux. Signé par 25 États membres (dont la France) ainsi que l'Islande et la Norvège, cet accord promet de renforcer la connexion entre l'Europe et les partenaires africains, asiatiques, mais aussi ceux d'Amérique latine et du reste de l'Europe.
Cette collaboration portera sur les câbles terrestres et sous-marins, mais aussi sur les liaisons par satellite et via des réseaux comme la fibre et la 5G, afin de faire de l'UE un pôle mondial de connectivité.
La seconde déclaration, elle, est basée sur la « norme de l'UE en faveur des start-up », le fameux Start-up Nations. L'idée, ici, est de permettre aux entreprises européennes en phase d'amorçage et d'expansion de bénéficier des meilleures pratiques propices à leur croissance, pratiques qui ont été collectées par la Commission auprès de l'industrie et des pays membres.
En outre, l'UE facilitera le processus des demandes de visa provenant de talents issus de pays tiers, et le traitement fiscal réservé aux stocks options. Les financements privés seront aussi favorisés. Le texte a été signé par 24 États membres et par l'Islande, qui espèrent tous renforcer cette économie.
Les pays membres vont miser sur les nouvelles technologies de communication
La troisième déclaration signée vendredi est peut-être, sur le plan environnemental, la plus importante. Le document, qui porte sur « une transformation écologique et numérique de l'Union européenne », symbolise la volonté des pays membres (24 au total, auxquels il faut encore ajouter l'Islande, et la Norvège) de militer pour l'utilisation et le développement de technologies numériques vertes.
L'UE mise sur la 5G, puis la 6G, mais aussi sur la fibre optique, le calcul à haute performance et l'Internet des objets pour parvenir à la neutralité climatique et contribuer à la transition écologique. Des secteurs comme l'énergie, l'industrie manufacturière, les transports, l'agroalimentaire et la construction vont être priorisés et bénéficier de ces avancées. L'intelligence artificielle, le matériel informatique durable et les technologies de la chaîne de blocs, mais aussi les PME et start-up qui s'appuient sur des technologies vertes bénéficieront du soutien des États membres.
Source : Commission européenne