Interrogé par Les Echos, le président du SPQN souhaite que la presse en ligne soit également soumise au même taux réduit de TVA à 2,1 % que la presse traditionnelle. Marc Feuillée ajoute que les usages des lecteurs ont évolué et qu'ils sont désormais tournés vers les supports mobiles comme les tablettes ou les smartphones. Il souhaite donc mettre à contribution l'ensemble du secteur du numérique y compris les fabricants de matériels.
De telles propositions avaient déjà été formulées par l'ex-directeur de la publication de Libération Laurent Joffrin. Le journaliste avait émis l'idée de demander aux fournisseurs d'accès à Internet d'augmenter la facture de leurs abonnés afin de financer les grands titres de presse. Face à la baisse de leurs ventes sur papier, ces rédactions ont ensuite développé leurs activités sur le Web ou via des applications mobiles. Le SPQN entend déposer ses propositions sur les bureaux des différents candidats. Ces derniers devraient donc leur répondre dans le jours à venir.