Visant principalement les sites gestionnaires d'avis, les associations de consommateurs, les syndicats de professionnels mais également les entreprises et les administrations, le projet de réforme s'appuie notamment sur la participation des internautes eux-mêmes. C'est pourquoi l'Afnor rappelle qu'une consultation leur est ouverte jusqu'au 30 janvier. Chacun est donc libre de donner son avis sur la question.
L'association a déjà tracé les grandes lignes de la réforme et indique vouloir « fiabiliser les méthodes de collecte et d'affichage des avis de consommateurs en ligne pour redonner confiance en une économie nouvelle ». Elle propose ainsi qu'un auteur puisse être systématiquement contacté (par adresse email vérifiée par envoi d'un ping, ou numéro de téléphone portable sur lequel sera envoyé un SMS) par l'éditeur si ce dernier souhaite vérifier une contribution.
Autres propositions déjà sur la table : chaque société visée (positivement ou négativement) disposerait d'un droit de réponse légal, de même un internaute devra être avisé des motifs pour lesquels son commentaire a été refusé (motifs qui devront être définis dans les CGU). Ainsi, l'éditeur d'un site devra mettre sur pied une équipe chargée de la modération dont la tâche sera d'instaurer une discussion constructive entre une société et ses clients.
Enfin, l'Afnor propose que les avis soient publiés dans l'ordre inverse de la chronologie et que le nombre d'avis soit affiché au même niveau qu'une éventuelle note agrégée au service. L'organisme devrait prochainement étudier en détails ces améliorations avant de publier ses recommandations prévues pour avril prochain. Chaque site sera ainsi libre d'adopter ou non ces « bonnes pratiques ».