Jeudi, pendant plus de trois heures, les transactions au Nasdaq ont été interrompues à cause d'un problème technique. L'incident s'est produit à 12h14 heure de New-York (17h14 en France), et n'a pu être réglé qu'à 15h25.
Les raisons de la panne demeurent encore très floues. Si l'opérateur du Nasdaq avance un problème de « connectivité », certains spécialistes s'interrogent, voire doutent de ces justifications. L'incident aurait affecté le système de diffusion des offres de prix, rendant impossible toute transaction. Du fait d'un effet domino, la première plateforme boursière mondiale, le New-York Stock Exchange, a dû suspendre certaines transactions.
Les premiers messages d'alerte sont arrivés aux alentours de 11h45, révélant des interruptions momentanées du service. De leur côté, les employés du Nasdaq ont confirmé avoir éprouvé des problèmes pour se connecter à leurs comptes de messagerie.
Pannes à répétition
Les conséquences de cet arrêt sont difficilement quantifiables. Il est certain que l'indice du marché n'en a pas réellement souffert, terminant la journée en hausse de 1,08%. Nasdaq OMX Group, l'opérateur du marché, a en revanche subi une chute de 3,42%. Certains acteurs comme les sociétés de courtage ont pu être davantage touchés, puisque leur activité se base sur l'exécution d'ordres.
Plusieurs firmes ont été victimes de pannes cette semaine. À commencer par Google, vendredi dernier, qui a vu pendant 5 petites minutes l'ensemble de ses services interrompus. Les pertes publicitaires ont été estimées à 500 000 dollars pour la firme de Mountain View.
Quelques jours plus tard, Amazon connaissait pareille mésaventure. Pendant une vingtaine de minutes, l'accès au site internet était impossible, empêchant toute possibilité d'achat en ligne.
Du haut de ses 3 200 valeurs, le Nasdaq est le deuxième marché boursier en volume de transactions des États-Unis. Il se distingue par la présence de quelques-unes des plus grandes firmes de la high-tech mondiale, parmi lesquelles Google, Apple, Microsoft notamment.