Au 1er janvier 2015, UberPOP ne sera plus. Le service de voitures avec chauffeurs assuré par des particuliers, émanation de la société de VTC Uber, tombera en effet sous le coup de la loi Thévenoud à cette échéance.
« Non seulement c'est illégal de se prêter à ce service mais en plus pour le consommateur il y a un véritable danger », a affirmé le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henri Brandet, ce lundi sur I-Télé.
A partir de cette date, la mise en relation de deux particuliers comme c'est actuellement le cas avec UberPOP sera passible d'une peine de deux ans de prison et de 300 000 euros d'amende. Ce genre d'interdiction a déjà été prononcé début décembre en Espagne et aux Pays-Bas. « Les conducteurs qui transportent des personnes dans une voiture contre paiement et sans licence enfreignent la loi », estime ainsi le tribunal de La Haye.
Côté français, les choses sont un peu différentes puisque le tribunal de commerce de Paris a d'abord rejeté l'interdiction d'UberPOP vendredi 12 décembre, qui avait été réclamée par le concurrent français LeCab, mais aussi de deux filiales de l'opérateur de transports Transdev. Une décision qui a échaudé les chauffeurs de taxi parisiens, qui ont décidé de bloquer les accès à la capitale, lundi, pour dénoncer une « concurrence déloyale ».
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