Opera Software considère actuellement les « alternatives stratégiques » qui se présentent à elle. Cela signifie que l'éditeur norvégien étudie les différentes opportunités pour son développement. Cette route passera par l'entrée de nouveaux investisseurs dans sa structure ou par une vente pure et simple de ses actifs.
La société s'est donc rapprochée de la banque Morgan Stanley, spécialisée dans les procédures de recherche d'éventuels repreneurs. Opera précise à ce titre que plusieurs entreprises ont déjà fait part de leur intérêt pour mettre la main sur ses navigateurs web. Le scénario de revente s'avère également pertinent au regard des derniers résultats financiers de l'éditeur, en deçà des attentes.
Si l'éditeur a toujours fait en sorte de développer des navigateurs aux fonctionnalités intéressantes, les parts de marché d'Opera et d'Opera Mini demeurent faibles. La version bureau ne représente que 1,3% du secteur (selon des chiffres rapportés par Net Applications). Quant à l'ensemble des navigateurs mobiles (y compris Opera Mini), ils sont présents sur environ 6% des appareils mobiles.
Outre cette activité, Opera Software s'est également spécialisé dans d'autres domaines comme la publicité en ligne ou la mise en avant d'applications mobiles. Autant d'activités qui pourraient séduire un repreneur. Des sociétés telles que Yahoo pourraient montrer leur intérêt pour l'ensemble de ces actifs.
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